Quoi faire ?
Douleur qui ne passe pas!
Vers une Méthodologie de transformation

La blessure. C’est toujours une période compliquée, difficile à gérer. Au début on ne fait pas attention, le corps tient. Jusqu’au moment où ce n’est plus possible.
Il y a plusieurs types de blessures. Je vous parle ici d’une blessure longue, douloureuse qui est handicapante. Une douleur toujours présente qui finit par rendre fou. Et c’est là qu’il faut prendre des décisions radicales si on veut se transformer.
A l’origine de ces décisions, il y a un évènement déclencheur d’une intensité suffisante pour créer un choc, ou plutôt une prise de conscience. A partir de ce moment là, il y aura un avant et un après. On ne peut plus agir comme avant, c’est devenu impossible, la douleur est trop forte.
Je vous présente une méthodologie du changement.
1. Abandonner l’ancien nous.
Ce que nous avons été n’existe plus. Autant tourner la page rapidement. Faire le dueil de nos performances, de nos exploits passés basés sur l’ingorance totale du corps, de nos douleurs, de son écoute. Rassurez vous c’est certainement pour le mieux.
2 .La volonté
Il n’y a pas de miracle. Il y a juste du travail.
Vous seuls pouvez changer, vous seuls pouvez réaliser tout ce cheminement. Nous sommes responsable de notre bienveillance, d’être capable d’adapter chaque excercice, d’apprendre à nous connaître, d’anticiper suffisamment tôt les symptômes pour diminuer ou éviter la douleur.
Il faut développer une veille attentive de Soi.
3. La discipline
Peu importe ce que nous allons faire, il faudra le faire, et ceci tous les jours. Et pas d’exception. Si vous ratez une fois, c’est la porte ouverte à ne plus faire. Et ça ce n’est plus permis. Le mouvement est notre moyen de guérison.
La discipline c’est aussi apprendre à s’adapter suivant les conditions du jour. Peut être faire beaucoup si je me sens bien ou très peu si ça ne va pas.
4 Fluctuation
L’apprentissage n’est pas linéaire. Parfois nous allons progresser vite, à d’autres moments la douleur nous empêchera peut être même de bouger. Accepter cette fluctuation, car la constance ici est notre objectif finale. Il va falloir du temps pour arriver à réguler de plus en plus les fluctuations. Les impressions de régressions ne sont pas mauvaises. Elles font partie du processus.
La règle d’or : On s’adapte. On accepte. Et on fait en fonction des conditions du jour.
5 Changer notre façon de penser
Nous ne sommes plus dans une course. Pas besoin d’aller dans la surenchère. Plus besoin d’accomplir toutes ses choses que vous vous êtiez fixées. Ici, c’est l’inverse. Votre corps vous dit stop. Ecoutez. Nous recherchons le repos partout où c’est possible, même pendant l’effort.
Vous avez de la voiture à faire pendant plusieurs heures ? Au lieu de serrer les dents, fractionnez. Faite une pause toutes les heures si il le faut, allez marcher 10 minutes. Ainsi il se pourrait que vous ayez moins mal à l’arrivée ou que vous ayez reculé votre seuil de tolérance.
Un autre exemple. Pendant que vous faites un exercice habituel ex : Faire la vaisselle comment se tenir pour ne pas avoir mal, quelles actions à réaliser pour s’économiser.
Si vous avez l’esprit de compétition, et bien maintenant votre objectif n’est absolument pas de réaliser une perf, mais de trouver comment vous économiser le plus possible. L’idée pour être claire est de décaler, retarder le seuil de la douleur qui handicape.
6.Revisiter son quotidien.
Dans la même logique, nous devons partir à la recherche des pires ennemis de notre blessure. Pour le mal au dos, le vis absolu est le piétinement. Il nous faut chercher des Solutions pour s’économiser. pour le piétinement, il faudra peut être marcher, s’accroupir de temps à autre, trouver les moyens de s’adosser. Parfois s’assoir peut être la solution. Si seulement notre regard sur le monde du travail pouvait changer!
Si votre capacité de résistance est de 30 minutes, il suffit de trouver des points de repos réguliers pour gagner peut être 10 minutes de plus. Toutes ces petites minutes additionnées, à la fin de la journée font que vous avez économisé quelques heures. Au final vous avez épargné votre capital et peut être que le lendemain vous commencerez votre journée avec de l’avance. Au fur et à mesure on peut encaisser plus d’intensité. C’est un travail de fourmi, de patience, d’écoute et de tolérence. Il faut accepter de faire des pas en arrière, de faire des allers retours dans notre progression, accepter de faire moins et différemment.
Parfois il faut trouver d’autres motivations dans nos activités, dans notre travail, d’autres sensations. C’est important car c’est cela qui va établir cette transformation. Au final on ne ressentira même plus le besoin ou un regret quelconque d’avant.
C’est à ce prix qu’il y aura transformation. Mais on apprend tellement plus, surtout on vit beaucoup mieux!