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Notre corps est le reflet de notre être!

Que sommes nous? Une somme de plusieurs éléments qui s’imbriquent si  profondément qu’il nous est impossible de les dissocier. C’est par la pratique, le détachement pogressif que nous arrivons à faire de l’espace entre les couches pour au fur et à mesure, ne plus s’identifier aux émotions, aux douleurs et conditionnements diverses.

 

 

Les différentes couches du corps

Le corps physique

C’est toujours par lui que l’on termine. Si nous prenons la décision de s’engager dans un changement c’est souvent que notre corps nous fait souffrir. Nous ignorons royalement les signaux, les petits avertissements successifs, que sont les petites douleurs, inconforts, etc…. Et puis un jour nous ne pouvons plus les ignorer. Il va falloir agir sinon c’est l’arrêt net. Et parfois il est trop tard.

Le corps s’adapte toujours à ce que vous lui donnez !

Alors il va être temps de changer notre attitude. Au sens propre du terme. C’est à dire notre façon de nous tenir debout, sur l’axe. Changer la façon dont nous marchons, portons, etc…..

Exemple: j’ai eu la chance d’illustrer parfaitement ce que je décris ci-dessus. A 33 ans une magnifique hernie discale m’a cloué au sol. A l’époque j’étais charpentier. Arrêt de travail etc… La dépression est arrivée lorsque je ne pouvais plus porter ma fille agée de 3 ans, ça c’est fait. Quand vous êtes au plus bas, il n’y a plus qu’à remonter.

J’ai suivie une thérapie, kiné, changé de vie radicalement et pris le temps qu’il fallait pour me rétablir. Mais surtout ce qui a amorcé le changement c’est le yoga et la façon de me tenir sur l’axe. J’ai travaillé tous les jours des postures adaptées, instauré une routine, conscientisé les mouvements. Après dix années de ce régime est bien je n’ai jamais été aussi souple, plus aucun problème de dos. Mais je ne peux pas me passer de ma routine et des excercices de conscientisation des mouvements. Il faut que je sois toujours dans l’écoute juste de mes sensations que j’affine toujours d’avantage chaque jour. Si j’arrête trop longtemps (plus d’une semaine), tout revient. Les mémoires du corps sont profondes et tenaces.

L’intelligence

Cette capacité à choisir et à réfléchir. L’intelligence c’est la capacité de faire des choix conscients grâce à un discernement fondé sur la connaissance des faits et à l’exercice de la volonté. C’est notre meilleur allié dans ce processus. Nous pouvons changer, trouver des solutions à conditions de remettre à plat notre façon de vivre. Qu’est ce que je fais mal, qu’est ce que je peux arrêter, faire différemment, de quoi ai je besoin ? Quelque soit la réponse, celle-ci dépend de nous, de nos besoins, de nos impératifs, de nos envies.

Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses, tout évolue toujours, il suffit de s’adapter encore.

Nos habitudes – Nos conditionnements

Ce sont tous nos schémas d’actions et de réactions que nous avons mis en place pour répondre à des situations bien différentes et variées. Cela peut être d’ordre physique ou mental. Elles sont soient bénéfiques soit négatives. Comme notre façon de poser notre pied au sol (le résultat simplement de nos chaussures par exemple, mais aussi une blessure au genou, etc….). Ou très différemment se mettre en colère à chaque fois qu’on ne sait pas ou qu’on a tort.

Les mauvaises habitudes sont dures à transformer et tellement faciles à acquérir! Pour les transformer il faut une discipline et l’excercer de manière systématique.

L’égo

C’est notre originalité, c’est lui qui forme nos tendances et caractères.

D’abord il n’est ni bien, ni mal à condition que l’égo soit juger par l’intelligence. Sinon c’est la porte ouverte à la facilité toujours, à une mauvaise interprétation, etc…

Pourquoi aller au yoga à cette heure là quand je peux rester dans mon canapé? Il y aura toujours une excuse valable. Pour certains cette phrase sonne vraie, alors l’intelligence va devoir trouver de la motivation pour y aller car au bout du compte c’est bien. Pour d’autres ce ne sera pas le cas, mais si il n’y a pas de musique pendant le cours de yoga alors la détente est impossible. L’égo est celui qui trouve toujours une raison de ne pas faire, de s’échapper. C’est le fameux oui mais moi …… En fonction du caractère de chacun!

 

Je ne m’étale pas d’avantage ici, mais sachez que la philosophie du yoga va plus loin dans la composition de notre être, et aussi que nous sommes sous influences immense de nos émotions, nos mémoires, des évènements et de leurs intensités. Dans la Newsletter il y a tout le détail

Abandonner nos anciennes croyances et nos vieux schémas de fonctionnement.

Le lien entre toutes les couches, tous les éléments est indissociable toujours mélé, emmélé. Pour moi le corps est la meilleur des portes d’entrées pour redonner de l’espace entre les couches, afin que l’intelligence puisse choisir au mieux.

Installer de nouvelles habitudes, de nouvelles façons de faire est la première étape. Il faudra passer par des étirements, des comportements, des renforcements musculaires. Et puis se poser la question du comment je fais les choses. Lever un pieds, se tenir debout relève d’un choix musculaire. Choisissons les bons! Ce cheminement va alors transformer petit à petits nos schéma de fonctionnements, notre façon de penser. Cela va influencer notre mental, transformer notre perception des évènements, le pouvoir des émotions sur nous. Nous irons toujours plus loin dans ce questionnement, vers des couches de plus en plus profondes.

Pour résumer mettre de la conscience partout, jusque dans nos cellules.

 

Nous pourrons ensuite être plus conscient de qui nous sommes. Notre conscience ne fera qu’augmenter. Mais attention le processus ne doit pas s’arrêter, sinon tout s’englue de nouveau.

C’est fascinant d’observer notre faculté d’adaptation.

 

Pour finir une dernière image pour résumer!

Toute les couches de notre être sont collées. Le corps, le mental, nos conditionnements. L’observation fine de nous même, l’intelligence, notre travail est là pour redonner de l’espace. Ainsi cet espace conquis nous donnera du temps et de la clairvoyance pour être dans la justesse.

Nous deviendrons de moins conditionné, c’est à dire que ces fonctionnements seront choisis, donc assumés, sinon changés. Nous passerons d’une phase de réaction à une prise de décision consciente.

 

 

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