
Un bon coup de tomawok
C’est toujours lorsque vous croyez être arrivé quelque part que la vie vous donne un bon coup de tomawok. Je croyais avoir acquis une certaine flexibilité du corps, avoir compris certaines choses sur la pratique. Ce qui est vrai. Je croyais être conscient également de toute les choses à acquérir encore. Ce qui est en partie juste, je crois. Mais dans ce cheminement je me suis laisser aller. L’ego ou l ‘orgueil c’est installé sans que je le vois, sans le repérer.
Et les événements comptables m’ont ramené à la dure réalité de la vie. Le côté terre à terre de la vie. Oui je fais ce que j’aime c’est un beau métier, c’est celui pour quoi je suis fait.
Mais ça ne suffit pas et cela ne suffira pas.
Que c’est il passé?
Si j’arrive à être dans le présent avec mon corps, je ne le suis pas avec ma tête. Et mon idée ne correspond pas à la réalité, les évènements me ramènent au présent. Je rêve toujours d’autre chose, de plus, différents et d’ailleurs. Il me faut apprendre à aimer mon présent. À aimer la banalité de la vie. Ma médiocrité.
Un ami m’a dit les super héros sont chiants, ils sont perchés ailleurs. Y en a marre du toujours plus.
Boum.
Voilà. Ne pas chercher à être quelque chose que je ne suis pas.
C’est aussi arrêter de rêver, ce qui me permettra de réaliser mes rêves!
Novembre et la neige et le froid et la pleine lune et l’urssaf, le RSI et les impôts, m’apprennent des choses.
Je laisse la parole aux sages :
« On me demande souvent s’il faut un maître pour progresser. Ça, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est qu’il faut avoir été un disciple. Cela, c’est très profond : il faut être un disciple. Disciple de la vie, oui. Ecouter ce que la vie a à nous dire. Devenir conscient de tout le jeu de projections dans lequel on est pris » – Chandra Swami
« Nous ne devrions pas nous laisser décourager par les échecs. A la place, nous devrions considérer les échecs comme des ‘succès en attente.’ Si quelqu’un a échoué, cela signifie juste qu’il a essayé; qu’il a essayé de relever le challenge. Seul quelqu’un qui a essayé de faire quelque chose pourra rencontrer l’échec. Il y a un challenge dans toute entreprise majeure – que cela soit un bébé commençant à marcher, étudier pour un examen, apprendre à conduire, escalader une montagne, aller pêcher dans l’océan, ou créer une société. Quel que soit ce que nous pouvons entreprendre, le succès et l’échec nous suivent comme des ombres. Parfois, nous pouvons réussir, et parfois nous pouvons échouer. Mais nous ne devrions pas avoir peur de l’échec. Si c’est le cas, nous n’aurons jamais de réussite à nouveau et nous n’accomplirons rien. » Amma