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Pour gagner en souplesse que faire?

Il y a une façon de faire !

Il ne suffit pas de tirer pour gagner en souplesse. 
C’est même tout à fait contre productif! Plus vous tirez et moins ça marche. En tout cas dans un premier temps. Surtout ne faites rien. 
 
Ne faites rien.
Moins nous agissons et plus nous nous allongeons. C’est la magie du relâchement. Les fibres musculaires et tout le système des fascias se détendent et doucement s’allongent en lenteur et en douceur.
Mais que se passe t’il?
Et bien vous avez confiance donc vous lâchez. Pour relâcher les muscles il faut se sentir en confiance. Si vous tirez, si vous forcez, vous stressez les muscles et la chaire. Le résultat c’est la contraction par protection. Et là plus rien ne se passe. Alors oui nous allons quand même étirer des éléments comme les tendons et les ligaments mais il faut savoir que ceux ci sont très peu extensibles. Le ressenti est justement pas grand chose et surtout la douleur. Alors qu’en ne faisant rien tout bouge, tout glisse.
 .
1.Comment ne rien faire peut être plus?
Quand le rien et plus. Quand relâcher et plus que forcer. 
Ce n’est pas une question de temps, mais de présence. les muscles doivent lâcher un point c’est tout. Et pour cela il faut établir une confiance. Se donner les moyens d’autoriser le relâchement. Et c’est dans ces conditions qu’il va se passer quelque chose.
Je m’explique :
1.Le meilleur moyen et le plus facile est de porter la partie que l’on veut étirer. Exemple: si je veux étirer derrière la jambe, je vais utiliser un support comme un mur, une sangle ou autre. Dans ces conditions il est facile de lâcher. Il n’y a plus qu’à se concentrer sur le relâchement. 
C’est la version la plus évidente.
Et je ne suis pas en train de vous dire qu’il vous faut un support systématiquement. C’est simplement le plus facile. Car si vous avez lu les précédent articles sur les lignes de connexions, vous commencez à comprendre que ce support peu-être dans ce cas de figure le gros orteil, la tête et d’autres. Liens ci dessous.
2.Ensuite la confiance, donc pas trop de poids dessus, ni de tension. Il ne sert à rien de vouloir descendre vers son pied. Ça ne marchera pas. Ne soyez pas obnubilés par la fin. Ce n’est pas le but. Ce que vous voulez c’est vous étirer et non toucher votre pied! Ce qui compte le plus, ce n’est pas jusqu’à où vous pouvez aller mais comment vous y allez. 
3. Ne cherchez pas à aller loin tout de suite, cherchez le relâchement d’abord. Cela peut prendre plusieurs minutes. Etablir une confiance. Ensuite vous pourrez doucement rechercher l’intensité. ici rapprocher les mains du pied en gardant toujours la même qualité de relâchement.
Si vous tirez encore plus sur une zone déjà stressée donc contractée vous ne ferez que rajouter de la tension sur de la tension. Il faut trouver le relâchement et ensuite donner de l’élasticité. C’est ce qui va apporter de la tolérance et donner de la souplesse.
Quand vous appliquez tout ça, la jambe descend toute seule.

2. Pousser au lieu de Tirer
Si nous tirons, nous resserrons les muscles alors que nous voulons les allonger. Et si les muscles sont tous serrés et contractés, une chose est sûre, c’est qu’il ne bougerons pas ou si peu. Alors faisons l’inverse. Cherchons à allonger les muscles et tout faire pour aller dans ce sens et favoriser cette direction.
Une chose simple à faire : il faut pousser. 
Pour que cela marche on en revient à l’ancrage. Il faut une base solide pour pousser dedans et créer des allongements. Retour sur la série d’articles sur les lignes.

3. Utiliser les muscles antagonistes 
Pour aller plus loin, soyons malins. Une fois que nous avons fait tout ça, nous pouvons encore chercher un peu plus. Pour cela les muscles antagonistes sont utiles. Qu’est ce que c’est? Simplement des muscles qui ont des fonctions opposés. Exemple : la jambe la cuisse et les quadriceps extenseurs de la jambe, les ischions jambiers fléchisseurs de la jambe. Si vous contractez l’un, l’autre se relâche. Sauf si vous serrez tout.
Attention serrez n’est pas pousser. Ça à l’air évident dit comme ça mais dans le mouvement ça ne l’est pas du tout.
Alors pour allonger la jambe un peu plus, il suffit une fois que nous avons fait l’étape un et deux, contracter un peu la cuisse pour augmenter l’intensité de l’allongement. Mais attention il faut savoir doser l’effort de contraction. Car si nous serrons trop fort toute la zone va avoir tendance à se contracter et nous retombons dans nos vieilles habitudes.

4. Conclusion
Pour finir j’aimerai porter encore et toujours l’accent sur le fait que tout cela n’est possible que si vous êtes pleinement dans ce que vous faites. Il faut être concentré, il faut sentir et ressentir les actions que nous faisons.
Etre conscient de. Et ne pas se contenter de sentir la douleur. Cela va tellement plus loin que ça. Travailler les sensations, affiner, corriger cela est le point de départ du changement, car cela est un support pour progresser, affiner, etc…
Je sais aussi que suivant la morphologie certains ne sentent rien. C’est parce qu’ils n’ont pas du tout cette habitude et qu’ils ont une certaine facilité ou laxité pour ce genre de mouvement. Mais pour eux le travail est différent. Il faut apprendre à tenir ou maintenir la jambe dans un alignement précis.
Les sensations seront différentes. Ça ne sera peut être pas de la douleur, mais la concentration va être primordiale pour chercher à aligner la jambe en utilisant les muscles pour « gainer  » afin que les membres trouvent leur juste place. Ce n’est pas un travail de relâchement mais de maintien. L’opposé dans un premier temps. Car tous les muscles ne sont pas laxes.  Observez. Et c’est par ce travail de maintien que de nouvelles sensations vont émerger. Ensuite vous pourrez allonger en maintien.
Chaque corps est différent. Trouvez le votre.

 

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