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Le Souffle

 

Tout commence par prendre conscience de sa respiration

1 . Le souffle- La respiration
Il n’y a rien de plus évident et de plus essentiel que respirer. Sans la respiration, il n’y a pas de vie.  Pourtant nous n’y prêtons aucune attention particulière, elle est inconsciente la majeure partie de notre vie. Il faut avoir un gros coup de stress ou un problème particulier pour s’en soucier. Les sportifs s’y penchent un peu plus, mais c’est uniquement pour leurs permettre de continuer à courir aussi vite, aussi longtemps. Nous sommes de piètres agents qui respirent. L’être humain est mauvais dans ce domaine, mais pourtant il dispose du tout cequ’il faut.
On ne soupçonne pas toutes les influences de la respiration sur le corps et le mental. Pour faire court :
Contrôler son souffle c’est contrôler son bien être psychique et physiologique.
Je n’ai pas envie de me pencher sur tous les bienfaits de la respiration, ou des conséquences sur la physiologie humaine de la respiration. Les exemples seraient bien trop nombreux ici et sujet à débat. Ce n’est pas mon propos ici.
Juste je vous pose la question:
« quand est-ce que vous vous êtes concentrés sur votre respiration la dernière fois? « 
Si vous me dites ce matin, je vous félicite, si vous me dites pas la moindre idée, vous faites partis des cas désespérés. Mais comme vous le savez sûrement, rien n’est jamais trop tard avec le corps humain. Il est toujours temps de bien faire.
2. La conscience
Sinterroger sur son souffle c’est prendre conscience de son existence. Et donc de pouvoir l’influencer.
Vous imaginez bien que tout fonctionne toujours dans les deux sens. Si nous pouvons influencer notre respiration, alors le souffle peut nous influencer. Aller croire que respirer vite n’a aucune conséquence sur le corps est stupide. Nous savons tous que respirer vite augmente l’ensemble du métabolisme à commencer par le rythme cardiaque. Si vous maintenez ce régime pendant des jours de façon inconsciente, les dégâts vont être nombreux. Une respiration rapide, contrariée, fait de manière inconsciente a des répercussions sur le mental et le corps. Évidemment l’inverse est vrai aussi.
A respiration lente, je suis calme. A respiration rapide, je suis agité.
Commençons par observer notre respiration. Comment je respire maintenant?
Dans un premier temps aucun besoin de s’assoir par terre, en tailleur etc, juste observer votre respiration là tout de suite. Respirez vous lentement ou rapidement ? Est-ce que votre inspire est aussi longue que l’expire ? Est-ce vous respirez au niveau du ventre ou uniquement autour des côtes ? Est- ce le ventre se gonfle à l’inspire ou pas ?Etc…
Vous voyez que le questionnement peut aller de plus en plus loin.
Comment respirer ?
 
3. Le souffle idéale
La respiration doit être lente – régulière – ample et par le nez!
 Comptez progressivement jusqu’à 5-6 pour l’inspire et pour l’expire. Vous aurez une référence. Si vous pouvez faire plus, faite plus, sinon c’est dèjà pas mal. Combien de temps pouvez vous tenir ce cycle? Et surtout comment vous sentez vous dans ce rythme?
La question qui vient est : Cette façon de faire serait-elle ce que nous devrions suivre en permanence? Au repos, sans exercice particulier, je pense que oui. Cela montre tout le travail que nous devons faire.
Pour les yogin, yogini, avant de commencer à pratiquer le pranayama penchons nous sérieusement sur la façon dont nous respirons au quotidien.
Favorisez l’expire. Une expire plus longue, même légèrement, est favorable. Ensuite essayez de respirer par le nez en permanence. Même lorsque vous faites un footing par exemple. Attention, il faut un temps d’adaptation, il va falloir diminuer l’allure dans un premier temps, peut-être faire des pauses. Mais vous verrez, au final les sensations changent. Notamment pour la fatigue. Évidemment si cela est impossible pour vous, ne forcez pas. Ne forcez jamais. Il vaut mieux arrêter l’exercice, reprendre sa respiration habituelle et recommencer plusieurs fois. Il faut du temps pour s’adapter.
4. Quelques pistes d’expension du souffle par le nez
Nous pouvons jouer sur plusieurs facteurs avec notre respiration :
  • La fréquence. Il suffit de ralentir l’inspire et l’expire.
  • L’amplitude. Allongez le temps d’inspire et d’expire
  • L’intensité. Inspirez et expirez plus doucement. Essayez de produire le moins de sons possible pendant votre respiration.
  • Jouez avec les zones du corps qui bougent avec la respiration. Commencez par le ventre, développez les côtes et remontez jusque dans la base du cou.
    La liste n’est pas terminée. Je suis sûr que l’on pourrait en ajouter. A vous de jouer!
5. Rythme
Pour finir cet article, je sais que le sujet est vaste, et je n’ai même pas abordé le Pranayama. Je n’ai pas abordé tous les bienfaits de la respiration et tous les méfaits. Le propos est ici autre. Le point est de provoquer un questionnement sur le sujet. Si vous vous interrogez sur la façon dont vous respirez à l’issus de cette lecture, alors je serai content. Et si cela vous encourage à approfondir la question alors, magique. Intéressez vous à votre respiration, vous pourriez changer votre vie.
L’inspire et l’expire sont un va et vient. Ils instaurent un rythme. Ce rythme c’est notre respiration. Il y a un rythme pour chaque chose dans ce monde. La nature pousse suivant un rythme, les marées par exemple, les étoiles et les planètes en suivent un autre. Et cette échelle de temps est différente pour chaque chose. L’être humain a son propre rythme. Certes nous pouvons avoir des variations suivant nos activités d’un moment, mais sur la globalité de notre vie, de notre journée, nous avons un certain rythme. C’est notre respiration qui va refléter notre rythme naturelle de fonctionnement. Comment pouvons nous fonctionner de façon optimale, en pleine santé ou énergie pourrais-je dire si nous ne sommes pas dans notre souffle naturel, si nous ne sommes pas dans notre rythme naturelle. Imaginez un arbre qui se mettrait à pousser en pleine hiver, ou ralentir au printemps! Cela n’aurait aucun sens et surtout il mettrait sa vie en péril. Je pense que nous en sommes là. La seule différence c’est que nous avons aseptisé notre environnement. Ce qui fait que cette aberration passe, pour un moment. Dernière piste de réflexion, essayez de trouver votre rythme. Encore une dernière fois, la réponse se trouve dans votre respiration. 
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