Ce qu’est la posture ou ce qu’elle n’est pas
la posture doit être ceci ou cela. L’alignement devrait être comme ça. Il y a tellement de possiblités et de certitude que parfois cela en devient vertigneux.
Chacun y va de ses recommandations, des ses directives.
Voilà c’est mon tour.
Et bien il n’y a pas d’alignement, de bonne ou mauvaise position.
Ce qui devrait être,c’est une succession de prise de conscience.
Arrêtons de vouloir placer le pieds ici et le bassin comme ça, etc…
Faite le processus inverse, tout simplement!
Au lieu d’essayer de ressentir une posture et tous ces soi-disants bienfaits, d’être dans une attente de quelque chose, soyons juste conscient de ce que nous faisons. Pas de projections, mais agir dans le présent.
Et ce n’est pas une question de capacité, mais une question d’attention.
Les actions que nous faisons engendrent des effets. Tout est là.
Ne prenez pas ces mots comme un simple concept. C’est du concret !!!!!
Chaque mouvement doit etre vécu dans ce sens : Je réalise une action, qu’elle est la conséquence ? Si je place mon pieds là et si je pousse comme ci ou comme ça qu’elle est la conséquence sur le reste du corps.
La réponse va évoluer avec votre pratique, souplesse, force, conscience, etc….
Il n’y a pas besoin de plus et c’est déjà beaucoup !
Il faut une conscience de plus en plus fine, de plus en plus affûtée, pour aller de plus en plus loin dans les couches du corps, atteindre le centre de notre être.
Le prof est là pour aiguiller, faire gagner du temps si on peut dire, ne pas imposer mais plutôt suggérer un placement, une action, une respiration. Mais le jugement final vous appartient toujours. Suivant vos particularités, votre compréhension, un ajustement est à trouver.
Vous seul avez le pouvoir de savoir si c’est juste. Il faut une seule capacité : Travailler la conscience de ce que vous faites.
Les agents limitateurs
Laisser les effets se produire, ne pas chercher à les contraindre. C’est nous même qui limitons notre potentiel.
Nous limitons nos mouvements car nous ne savons pas traduire correctement une volonté d’agir.
Nous confondons souvent les termes pousser et serrer.
Nous imaginons ce que devrait être la force.
Nous croyons qu’agir avec force doit procurrer une sensation de pression dans le corps.
Nous n’allons pas jusqu’au bout des mouvements
Le mouvement commence du sol, des orteils est se terminent jusqu’au bout des doigts, de la tête, voir même au delà.
- Notre imagination nous joue des tours
- Notre systeme de croyances engendre une certaine façon de bouger
- Nous n’avons jamais vraiment réfléchi à comment se mouvoir
L’élan
Quand toutes les actions que nous avons créées, sans limitations de notre part, alors notre corps s’élance de la terre vers le ciel, dans un élan et dans toutes les directions. Alors nous sommes bien. La posture est posée, stable, l’énergie circule.
Mais tout ce processus demande une connaissance fine et profonde du corps, de nos ressentis.
Et cette connaissance demande beaucoup d’essais, de tests, de modifications. En gros de la pratique et de la pratique.
Mais le tout avec conscience.
Trop trop bien ton article Charly ! C’est super intéressant ce questionnement … Merci beaucoup !