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La peur le yoga et la vie 

le mouvement malgré tout : suite

1 . Pourquoi traverser la peur?
C’est vrai après tout. Pourquoi aller chercher de l’autre côté? L’herbe est-elle plus verte? 
L’important c’est toujours le chemin. C’est dans le chemin que nous apprenons à nous connaître, que nous développons notre conscience. Alors traverser devient essentiel car c’est par ce moyen que nous nous transformons.
Rappelez vous l’article sur la justesse. Soyons précis, c’est l’acte de traverser qui est essentiel, non d’atteindre l’autre côté.Il ne faut pas s’attacher au but, ni même finalement en avoir un, il faut cependant entretenir un désir profond d’aller quelque part.
Quoi?
Il ne faut pas avoir de but mais avoir un désir pour un but que nous ne connaissons même pas. Oui.
Au final ce but est la découverte du Soi. Le Soi c’est ce petit truc au fond de notre être qui nous interroge sur le sens de notre vie, notre potentiel, notre place, notre complétude. C’est aussi l’instinct. Un irrésistible besoin de traverser, même si cela semble irrationnel. Ce but ne peut être précis. Il ne peut que se dévoiler au fur et à mesure de nos expériences, de nos prises de conscience, de nos connaissances. Plus je vis, plus j’en apprends sur le Moi, sur ce que je Suis, Ce qui m’entoure. 
Nous avons abordé la semaine dernière la peur. Nous avons décrit un peu d’où elle vient, son utilité. Nous avons vu qu’elle était sous très haute influence. Je vous invite à relire l’article .
Cette semaine nous allons voir ce que l’on fait de tout ça. Notre meilleur support sera l’intelligence. Ce que je nomme intelligence, c’est notre capacité à faire des choix. Mais des choix conscients. C’est à dire qui ne seront pas dictés par le mental qui fait toujours tout pour favoriser le plaisir et s’éloigner de la souffrance et donc de la peur. L’intelligence vient interroger nos expériences passées avec discernement. Elle vient créer des solutions originales pour traverser la peur. Voyons de plus près ses solutions.

Pourquoi Traverser la peur?

  • La connaissance de Soi

  • Se transformer – Evoluer

Le Soi est un peu une conquête par l’expérience de vie. Mais il faut un désir profond de le connaître pour pouvoir le rencontrer. Sinon nous passerons à côté. Et ce n’est pas grave. Chacun doit vivre sa vie.
Nos outils sont tout ce qui nous permet d’interagir avec le monde: le corps, le mental, l’intelligence, l’énergie et le Soi. Il faut donc affûter chaque élément en vivant, en agissant, en apprenant. Plus nous vivons en conscience plus nous nous nous rapprochons du Soi et plus le Soi se dévoile et influence nos décisions. Agir face à la peur est une excellente illustration pour avancer vers le Soi.
2.L’action, mais pas que…
Se mettre en mouvement, avec le plus d’intelligence possible. La peur est là, que faire? Il faut pourtant continuer. Prendre son courage à deux mains. Oui, c’est bien, mais pas suffisant. Avant tout il nous faut une stratégie.
 
1- Prendre de la hauteur pour analyser la situation objectivement.
 Restons lucide et ne cédons pas à la panique. Vous me direz parfois c’est plus fort que nous. Oui mais il faudra dans ce cas un choc plus ou moins fort pour vous faire revenir à vous. Il y a toujours un espace de lucidité. Se concentrer sur Soi et non sur l’émotion. C’est dans ce sens que souvent on dit « je ne suis pas la peur ».  Se concentrer sur la respiration est d’une aide vitale. Calmer sa respiration par le nez et lentement devient magique. Là vous pouvez prendre du recul sur la situation et analyser.
2- Etablir un cheminement.
 Dans chaque situation il y a des points d’ancrages. C’est à dire des points qui vont soutenir la traversée. Cela peut être se concentrer sur l’autre côté, sur des lignes, etc… Ce sont des repères sur lesquels nous pouvons nous appuyer. Ne pas hésiter à prendre un peu de temps. La précipitation conduit souvent à l’échec.
3- Se lancer.
Personne ne pourra le faire à votre place. C’est ce qui est le plus effrayant et en même temps le plus formateur est gratifiant. 
4- Echouer.
Tomber, renoncer, fond parti du cheminement. Et en aucun cas ceci est un échec. Au contraire. Et si l’échec était notre plus grande source de réussite! C’est à dire si l’échec nous permettait de progresser tellement plus.
5- Réajuster et recommencer jusqu’à réussir.
Il n’y a rien de magique, ni d’héroïque. Il y a juste du travail, du temps et de la patience. Oui parfois c’est plus difficile que d’autres. Nous ne sommes pas constants. Il y a des moments de découragements, oui. Mais cela fait parti du cheminement. Il faut embrasser tous les aspects de l’apprentissage.
6- Améliorer, progresser, adapter pour les prochaines fois
Il y a toujours d’autres peurs, d’autres traversées. La peur ne disparaît pas, mais grâce à ce procédé, et bien nous l’apprivoisons au fur et à mesure. Elle nous atteint de moins en moins, nous nous focalisons sur l’essentiel de plus en plus vite.
Si nous ne pratiquons pas régulièrement, nos bons mécanismes se tarissent et nous devons recommencer. Et lorsque la peur est plus grande il faut recommencer toujours le même processus, trouver des points d’ancrage plus subtils pour pourvoir avancer.
 

 

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