fbpx
les étirements : une façon de faire

les étirements : une façon de faire

Pour gagner en souplesse que faire?

Il y a une façon de faire !

Il ne suffit pas de tirer pour gagner en souplesse. 
C’est même tout à fait contre productif! Plus vous tirez et moins ça marche. En tout cas dans un premier temps. Surtout ne faites rien. 
 
Ne faites rien.
Moins nous agissons et plus nous nous allongeons. C’est la magie du relâchement. Les fibres musculaires et tout le système des fascias se détendent et doucement s’allongent en lenteur et en douceur.
Mais que se passe t’il?
Et bien vous avez confiance donc vous lâchez. Pour relâcher les muscles il faut se sentir en confiance. Si vous tirez, si vous forcez, vous stressez les muscles et la chaire. Le résultat c’est la contraction par protection. Et là plus rien ne se passe. Alors oui nous allons quand même étirer des éléments comme les tendons et les ligaments mais il faut savoir que ceux ci sont très peu extensibles. Le ressenti est justement pas grand chose et surtout la douleur. Alors qu’en ne faisant rien tout bouge, tout glisse.
 .
1.Comment ne rien faire peut être plus?
Quand le rien et plus. Quand relâcher et plus que forcer. 
Ce n’est pas une question de temps, mais de présence. les muscles doivent lâcher un point c’est tout. Et pour cela il faut établir une confiance. Se donner les moyens d’autoriser le relâchement. Et c’est dans ces conditions qu’il va se passer quelque chose.
Je m’explique :
1.Le meilleur moyen et le plus facile est de porter la partie que l’on veut étirer. Exemple: si je veux étirer derrière la jambe, je vais utiliser un support comme un mur, une sangle ou autre. Dans ces conditions il est facile de lâcher. Il n’y a plus qu’à se concentrer sur le relâchement. 
C’est la version la plus évidente.
Et je ne suis pas en train de vous dire qu’il vous faut un support systématiquement. C’est simplement le plus facile. Car si vous avez lu les précédent articles sur les lignes de connexions, vous commencez à comprendre que ce support peu-être dans ce cas de figure le gros orteil, la tête et d’autres. Liens ci dessous.
2.Ensuite la confiance, donc pas trop de poids dessus, ni de tension. Il ne sert à rien de vouloir descendre vers son pied. Ça ne marchera pas. Ne soyez pas obnubilés par la fin. Ce n’est pas le but. Ce que vous voulez c’est vous étirer et non toucher votre pied! Ce qui compte le plus, ce n’est pas jusqu’à où vous pouvez aller mais comment vous y allez. 
3. Ne cherchez pas à aller loin tout de suite, cherchez le relâchement d’abord. Cela peut prendre plusieurs minutes. Etablir une confiance. Ensuite vous pourrez doucement rechercher l’intensité. ici rapprocher les mains du pied en gardant toujours la même qualité de relâchement.
Si vous tirez encore plus sur une zone déjà stressée donc contractée vous ne ferez que rajouter de la tension sur de la tension. Il faut trouver le relâchement et ensuite donner de l’élasticité. C’est ce qui va apporter de la tolérance et donner de la souplesse.
Quand vous appliquez tout ça, la jambe descend toute seule.

2. Pousser au lieu de Tirer
Si nous tirons, nous resserrons les muscles alors que nous voulons les allonger. Et si les muscles sont tous serrés et contractés, une chose est sûre, c’est qu’il ne bougerons pas ou si peu. Alors faisons l’inverse. Cherchons à allonger les muscles et tout faire pour aller dans ce sens et favoriser cette direction.
Une chose simple à faire : il faut pousser. 
Pour que cela marche on en revient à l’ancrage. Il faut une base solide pour pousser dedans et créer des allongements. Retour sur la série d’articles sur les lignes.

3. Utiliser les muscles antagonistes 
Pour aller plus loin, soyons malins. Une fois que nous avons fait tout ça, nous pouvons encore chercher un peu plus. Pour cela les muscles antagonistes sont utiles. Qu’est ce que c’est? Simplement des muscles qui ont des fonctions opposés. Exemple : la jambe la cuisse et les quadriceps extenseurs de la jambe, les ischions jambiers fléchisseurs de la jambe. Si vous contractez l’un, l’autre se relâche. Sauf si vous serrez tout.
Attention serrez n’est pas pousser. Ça à l’air évident dit comme ça mais dans le mouvement ça ne l’est pas du tout.
Alors pour allonger la jambe un peu plus, il suffit une fois que nous avons fait l’étape un et deux, contracter un peu la cuisse pour augmenter l’intensité de l’allongement. Mais attention il faut savoir doser l’effort de contraction. Car si nous serrons trop fort toute la zone va avoir tendance à se contracter et nous retombons dans nos vieilles habitudes.

4. Conclusion
Pour finir j’aimerai porter encore et toujours l’accent sur le fait que tout cela n’est possible que si vous êtes pleinement dans ce que vous faites. Il faut être concentré, il faut sentir et ressentir les actions que nous faisons.
Etre conscient de. Et ne pas se contenter de sentir la douleur. Cela va tellement plus loin que ça. Travailler les sensations, affiner, corriger cela est le point de départ du changement, car cela est un support pour progresser, affiner, etc…
Je sais aussi que suivant la morphologie certains ne sentent rien. C’est parce qu’ils n’ont pas du tout cette habitude et qu’ils ont une certaine facilité ou laxité pour ce genre de mouvement. Mais pour eux le travail est différent. Il faut apprendre à tenir ou maintenir la jambe dans un alignement précis.
Les sensations seront différentes. Ça ne sera peut être pas de la douleur, mais la concentration va être primordiale pour chercher à aligner la jambe en utilisant les muscles pour « gainer  » afin que les membres trouvent leur juste place. Ce n’est pas un travail de relâchement mais de maintien. L’opposé dans un premier temps. Car tous les muscles ne sont pas laxes.  Observez. Et c’est par ce travail de maintien que de nouvelles sensations vont émerger. Ensuite vous pourrez allonger en maintien.
Chaque corps est différent. Trouvez le votre.

 

Le lâcher prise

Le lâcher prise

Le Lâcher prise

Ou s’abandonner aux mouvements de la vie

Vous me direz il est facile de s’abandonner au rythme de la vie en vacances. Surtout avec un rythme extrêmement dynamique du genre :
 
Commence le matin doucement pour ralentir progressivement au cours de l‘après-midi.
Si ce genre de lâcher prise est tout à fait ressourçant, il est loin de définir complètement ce qu’est le lâcher prise.
comment le définir 
S’abandonner aux mouvements de la vie.
C’est pour moi la meilleure description de ce qu’est le lâcher prise.
Dans cette notion d’abandon lié aux mouvements de la vie il y’a :
L’acceptation
Le référentiel
Les peurs
L’action
La connaissance
Le présent – Le temps
L’observation
La peur comme évidence
Si une chose est sûre c’est que la vie n’est que mouvement. Tout n’est qu’incertitude. Même si vous considérez que certaines choses sont stables, établies, ce n’est que pour un certain temps. Rien n’est jamais immuable.
Cet état changeant crée de la peur. Certains d’entres nous font leur maximum pour prévoir, anticiper. Ces habitudes et tous les conditionnements qui en résultent, nous donne l’illusion que rien ne change. Se projeter, avoir des objectifs devient réconfortant. Nous savons dans quelle direction aller.
Ce que je veux dire c’est que nous faisons tout pour contrôler les mouvements de la vie. Tout en sachant au fond de nous que tout cela est vain. Nous développons tout un jeu de besoins, d’envies, de désirs pour nous aider à combler l’incertitude.
   
L’acception
Mais il suffit d’un événement, pour que tout s’effondre. Peu importe ce que c’est, chacun le sien. Mais réaliser cette précarité, cette incertitude de la vie nous rend fragile. La peur de vivre arrive.
Nous n’avons pas le choix. Il nous faut accepter l’incertitude permanente, accepter de vivre avec la peur, prendre cette prise de risque, cette inconnue. Il faut s’abandonner aux mouvements de la vie.
comment faire ?
Les référentiels
Nous ne pouvons pas influencer sur les conditions extérieures, c’est à dire tout ce qui est en dehors de nous, même si certains événements pourrait laisser croire que nous avons un certain pouvoir sur les choses, ce n’est qu’une question de degré, il y en aura toujours qui s’imposeront à nous. Nous ne pouvons que nous adapter. Prendre conscience de cela est la première étape.
La seule chose qui est en notre pouvoir c’est nous mêmes. Même si cela est loin d’être évident, demande une énergie conséquente, nous pouvons évoluer, changer, progresser.
 
Le temps – Le présent
On voit bien que le paramètre qui va influencer notre réponse c’est le temps. Que tout contre argumentation ne résiste pas à l’épreuve du temps. On en revient au départ : tout n’est que mouvement.
Et chercher à rendre stable, inerte, immuable une chose, un fait, un événement est vain.
Donc concentrons nous sur nous mêmes. Pour changer, influencer, modifier, se transformer, prendre conscience, il faut apprendre à se connaître. Et il faut aller le plus loin possible de la façon la plus fine possible.
Quels sont mes schémas de fonctionnement ? Quels sont mes conditionnements? Quelles capacités, intérêts, etc.
Apprendre à se connaître est le seul moyen possible pour être capable de supporter l’incertitude.
La connaissance de soi doit être tournée de plus en plus vers l’instant. Comme tout est mouvement, regarder ce qui était hier ou essayer de prévoir demain ne sert à rien. Nous retombons dans les projections, l’imagination. Une connaissance profonde et sincère ne peut être tournée que dans l’instant, le présent. Reprenez votre corps. Certains jours il est comme ça et d’autres il est autrement. Même si vous avez une discipline extrême, vous ne pourrez pas éviter de micro changements. Se connaître parfaitement ne peut être que dans le présent.
L’observation
Et pour développer cette connaissance de nous même dans l’instant, il faut développer un sens profond de l’observation. Mais une observation sans jugements, sans conditionnements. C’est à dire essayer de regarder sans le filtre de nos expériences passées, sans nos influences et nos croyances. Juste regarder profondément. C’est quand le mental s’éteint. Comme devant un paysage magnifique et que le silence s’impose et qu’il n’y a que de la contemplation.

 

Alors quand est il
Pour conclure, je vous dirai qu’il y a toujours plusieurs niveaux de lecture de chaque principe. Le lâcher prise n’est pas une simple idée de ressourcement, pour recharger des batteries. Ce n’est pas non plus une certaine idée de s’engager avec l’incertitude qui en découle, sans savoir précisément ce que demain sera fait. Cela va plus loin. Beaucoup plus loin. C’est une véritable quête vers une libération de nos peurs, de nos conditionnements. C’est arpenter le chemin de la connaissance de Soi de manière profonde, fine et intense.
C’est à cette condition que l’abandon aux mouvements de la vie, que le lâcher prise se fera sans conséquences, sans drame. Tout est bien. Et ce n’est pas une passivité totale. Nous pouvons agir! Bien sûr. Mais nos actions ne seront pas soumises à aucune sorte d’influence. Nous pourrons nous engager totalement dans l’action sans chercher un but, un résultat. Sinon cela reviendrait à retomber dans nos conditionnements.
C’est abstrait, déconnecté du quotidien, ce que je raconte ?  Et pourtant il n’y a rien de plus réel que ça, de plus concret. Interrogez vous, questionnez vous. Les grands textes et penseurs ne disent pas autre chose. Cela nécessite un engagement total de notre part. Mais on est pas obligé de se prendre trop au sérieux pour cela, on peut le faire avec joie et humour.
L’attitude juste

L’attitude juste

L’attitude juste

ou comment pratiquer les postures. 

Disons le tout de suite, il ne s’agit pas de faire pour faire. Il n’y a aucun intérêt. Il faut pratiquer avec intelligence. C’est à dire réfléchir au comment je fais les choses et quelles actions j’entreprends pour réaliser une posture.
Développer l’intelligence du corps.
Ceux qui me connaissent, savent à quel point j’affectionne ces principes et à quel point ils peuvent tout changer. Nous pouvons passer d’une pratique très extérieure (l’apparence de la posture) à quelque chose de beaucoup plus sensorielle, plus intérieure, favorisant le comment plutôt que le résultat. 
L’attitude juste va consister à se mettre dans un état qui va nous permettre de pratiquer en conscience. Le mot « juste » est essentiel. Il représente le bon dosage. Le ni trop peu et le ne ni trop fort.
L’attitude juste est aussi un état. C’est à dire se mettre en condition. Mettre en place toute une série de concentrations, d’actions,  de focalisations pour obtenir l’état de l’attitude juste. 
Je vous invite à relire l’article sur la justesse pour bien comprendre le cadre de cette histoire.
Voici quelques éléments de réflexion qui vont permettre cet état juste.
1° Le mouvement ne va pas de soi. C’est toujours un Choix
Nous n’y pensons jamais tellement cela va de soi. Bouger, se déplacer, se mouvoir, fait partie de notre nature. Le mouvement et plus exactement la façon dont nous bougeons est le reflet de notre histoire. Ce que je veux dire exactement c’est qu’il n’y a pas une façon de bouger, il y a une multitude de façons. Et toutes n’ont pas le même impact sur le corps. Allons plus loin et disons que chaque organisation pour bouger aura un impact différent sur chaque corps. Ainsi même si des tendances se dégagent sur le meilleur moyen d’organiser un mouvement, il faut avant tout trouver la façon qui nous convienne.
Développer son intelligence du corps. Etre capable de trouver sa façon de bouger.
Le mouvement quelqu’il soit est d’abord un choix. Lever un bras par exemple. Et bien nous pouvons lever le bras à partir de l’épaule, du coude, du poignet ou bien encore des doigts. Et alors me direz vous? Et bien toute ces façons vont mobiliser les muscles de différentes façons, de différentes intensités. Ce qui va créer des aisances, des tensions très différentes. Maintenant si vous développez toujours la même façon de lever le bras pour poursuivre l’exemple, vous allez développer sur le long terme des tensions et des résistances qui vous limiteront. 
 
2° etre grand s’expenser
L’attitude juste c’est aussi une tenue. Comment je me tiens debout et comment je me porte. Pour être à même de ressentir toutes les infos que le corps peut transmettre, il faut se mettre en connexion. Être grand toujours, en expansion permanente. Dans l’idée j’occupe toute la place que je peux avec mon corps, j’essaie d’aller dans les moindres recoins disponibles et je prends la place. Cette attitude permet la communication, la légèreté. Cette attitude sans tension (musculaires ou physique) mais mis sous tension (disponible, alerte ) nous rend à l’écoute de nos ressentis et de nos sensations.
 
3° Le discernement
Apprendre à dialoguer avec la douleur. La douleur n’est pas forcément mauvaise et à éviter à tout pris. Il y a la bonne et la mauvaise douleur. Etirer un muscle peut être douloureux, mais c’est pour le mieux. Encore faut-il ne pas contracter en même temps un muscle qu’on étire, car la douleur est plus forte et le résultat moins efficace. Et puis il y a la douleur au niveau articulaire, et puis différentes sensations allant du point que l’on peut ressentir à une aiguille que l’on enfonce. Tout ceci est à prendre avec vigilance et ce n’est clairement pas une bonne douleur. Il faut donc agir pour modifier, voir changer de méthode.
4°dosage
Le discernement va avec le dosage. En effet on veut toujours plus. Toujours aller plus loin. Aller au maximum. Toucher ses orteils avec les mains et tirer, il le faut.
Et bien non pas du tout.
Pas besoin d’aller loin, d’aller à ce maximum pour ressentir un étirement efficace. Un bon dosage est le juste ce qu’il faut pour que le corps tout en restant dans la détente s’ouvre, s’allonge.
Il y a aussi une notion de dosage dans l’intensité. Nous connaissons le max d’intensité, parfois le rien du tout (certains ne la connaissent même pas. Cela veut dire qu’il y a une tension permanente ). Mais entre les deux rien.
Il y a tellement de choix possibles entre ces deux extrêmes. Alors apprenons à doser.
 
5° respirer
La respiration sera toujours notre meilleure guide. Elle permet de contrôler l’état général du corps. C’est notre système de surveillance. Celui qui vérifie si nous sommes dans la bonne attitude. Sinon la respiration sera bloquée. Là où il y a tension, la respiration ne passe pas.
Elle permet aussi d’aller au bout, d’ouvrir de nouvelles ouvertures, directions, disponibilités. Ainsi lorsque vous êtes au maximum de vos possibilités la respiration, en la dirigeant dans la bonne direction, vous permet de trouver progressivement un chemin vers plus d’ouverture, vers de micro mouvements, vers plus de détente.
 
6° développer ses sensations: La présence
 
Enfin L’attitude juste se matérialise par la présence. Lorsque tous ses éléments sont réunis, que tout vient s’imbriquer parfaitement, naturellement. Alors les sensations s’affinent, tout devient juste, tout est là. Il n’y a plus qu’à respirer, on ne ressent rien de Particulier, nous sommes bien. L’attitude juste. Nous incarnons la posture. Nous sommes extrêmement présent: la présence. 
L’intuition

L’intuition

L’intuition 

Mettre des mots dessus – La développer

Qu’entendons nous pour intuition ? On peut la définir de plusieurs manières différentes, mais la définition qui m’intéresse aujourd’hui est :
L’intuition c’est sentir, ressentir des directions, des orientations de vie qui ne correspondent pas à des choix raisonnables. C’est à dire lié à la raison, à la tête. Dit autrement qui viennent des tripes, du corps, du coeur.
Tout est énergie, tout n’est que mouvement. Ce mouvement crée de la manifestation, des événements qui se réalisent. Cela peut paraître abstrait mais pas du tout. Simplement pour qu’un événement se manifeste disons qu’il faut qu’une quantité d’informations (les causes) soit suffisante. 
Cela pourrait aboutir à une vision très déterministe des événements et de la vie en générale. Pas tout à fait. Ces informations sont en état de potentialité et ce sont les choix, réactions, attitudes, les désirs de chacun qui vont aboutir à une combinaison d’informations particulière.
La question qui vient : L’intuition c’est quoi son rôle la dedans?
L’intuition serait perçue comme des indices, des informations captées en plein vol. Cela serait le meilleur choix possible pour nous. Y aurait-il un plan? Une direction pour chacun? Peut être.
Ou nous pourrions voir cela comme le choix et le désir du Soi. Ce qui se loge au plus profond de nous qu’il nous faut révéler, trouver, prendre conscience. Alors l’intuition serait des expressions du Soi qui se révèle, qui sait. Il nous est voilé, l’intuition pourrait être une ouverture par lequel  le Soi nous parle.
 
Je consacrerai un article sur le Soi prochainement. En attendant relisez les articles sur la peur et la justesse. Ils viendront compléter à merveille celui-ci.
L’idée générale va être de développer notre capacité à saisir ces informations.
Il va falloir ce rendre disponible pour s’ouvrir à l’intuition. Il faut passer par le corps. Etre à l’écoute.
Les sens : les 5 sens + la proprioception 
C’est d’abord se rendre compte que nous avons tous tendance à valoriser un sens plus que les autres. Dans notre société actuelle c’est la vue qui est mise sur un piédestal.
Le touché est mon préféré. Sa sensibilité est comme des yeux, mais aussi notre meilleur moyen de communiquer, créer des liens, transmettre des émotions, des sentiments.
Plus globalement il nous faut entretenir et développer notre sphère sensorielle. Comment faisons nous cela? Par l’attention, la concentration sur chacun d’eux lorsqu’ils fonctionnent.
La sensibilité
Ensuite augmenter notre sensibilité, c’est à dire devenir plus sensible à ce qui se passe en nous et en dehors de nous. Pour cela le yoga est l’outil de prédilection. Ne pas se verrouiller, mais se connecter. rester léger. 
la compassion
Cette capacité à se mettre à la place de l’autre. A écouter avec attention, à essayer de comprendre la position de l’autre. Etre attentif à l’autre à la situation et à soi-même. Cette attention doit se faire sans le filtre de nos conditionnements, expériences, connaissances qui chercheraient à interpréter, juger, porter un avis.
La tête-Agir
Ainsi les sens sont les capteurs, la sensibilité nous permet de rendre les capteurs plus sensibles , la compassion c’est la sensibilité elle même. Mais tout cela restera vain si il n’y a pas d’action derrière, si cette sensation, ce murmure qui est là au fond de nous reste là. C’est alors un acte manqué. Il faut y aller.
Alors la tête est là un peu pour saborder cette entreprise. La peur, la raison, le qu’en dira t’on, le manque de temps et tout un tas d’excuses sont là pour nous empêcher de prendre ce murmure. Mais il faut oser écouter cette intuition.
De plus il faut apprendre à reconnaître les signes. C’est un apprentissage.
Pour finir
Qui dit apprentissage, dit erreur, échec, recommencer, persévérer. C’est au fur et à mesure que le tout se peaufine, devient plus efficace. De mon côté je dois vraiment améliorer la tête et l’agir. Il y a toujours à progresser.
Pourquoi au final? Pour que la vie devienne de plus en plus inattendue, riche, épanouissante. Pour aller vers la complétude, le bonheur. Ne pas se laisser envahir par de mauvaises habitudes. Pour continuer à apprendre, à avancer, à découvrir le qui je suis.
   
 
.
La peur suite

La peur suite

La peur le yoga et la vie 

le mouvement malgré tout : suite

1 . Pourquoi traverser la peur?
C’est vrai après tout. Pourquoi aller chercher de l’autre côté? L’herbe est-elle plus verte? 
L’important c’est toujours le chemin. C’est dans le chemin que nous apprenons à nous connaître, que nous développons notre conscience. Alors traverser devient essentiel car c’est par ce moyen que nous nous transformons.
Rappelez vous l’article sur la justesse. Soyons précis, c’est l’acte de traverser qui est essentiel, non d’atteindre l’autre côté.Il ne faut pas s’attacher au but, ni même finalement en avoir un, il faut cependant entretenir un désir profond d’aller quelque part.
Quoi?
Il ne faut pas avoir de but mais avoir un désir pour un but que nous ne connaissons même pas. Oui.
Au final ce but est la découverte du Soi. Le Soi c’est ce petit truc au fond de notre être qui nous interroge sur le sens de notre vie, notre potentiel, notre place, notre complétude. C’est aussi l’instinct. Un irrésistible besoin de traverser, même si cela semble irrationnel. Ce but ne peut être précis. Il ne peut que se dévoiler au fur et à mesure de nos expériences, de nos prises de conscience, de nos connaissances. Plus je vis, plus j’en apprends sur le Moi, sur ce que je Suis, Ce qui m’entoure. 
Nous avons abordé la semaine dernière la peur. Nous avons décrit un peu d’où elle vient, son utilité. Nous avons vu qu’elle était sous très haute influence. Je vous invite à relire l’article .
Cette semaine nous allons voir ce que l’on fait de tout ça. Notre meilleur support sera l’intelligence. Ce que je nomme intelligence, c’est notre capacité à faire des choix. Mais des choix conscients. C’est à dire qui ne seront pas dictés par le mental qui fait toujours tout pour favoriser le plaisir et s’éloigner de la souffrance et donc de la peur. L’intelligence vient interroger nos expériences passées avec discernement. Elle vient créer des solutions originales pour traverser la peur. Voyons de plus près ses solutions.

Pourquoi Traverser la peur?

  • La connaissance de Soi

  • Se transformer – Evoluer

Le Soi est un peu une conquête par l’expérience de vie. Mais il faut un désir profond de le connaître pour pouvoir le rencontrer. Sinon nous passerons à côté. Et ce n’est pas grave. Chacun doit vivre sa vie.
Nos outils sont tout ce qui nous permet d’interagir avec le monde: le corps, le mental, l’intelligence, l’énergie et le Soi. Il faut donc affûter chaque élément en vivant, en agissant, en apprenant. Plus nous vivons en conscience plus nous nous nous rapprochons du Soi et plus le Soi se dévoile et influence nos décisions. Agir face à la peur est une excellente illustration pour avancer vers le Soi.
2.L’action, mais pas que…
Se mettre en mouvement, avec le plus d’intelligence possible. La peur est là, que faire? Il faut pourtant continuer. Prendre son courage à deux mains. Oui, c’est bien, mais pas suffisant. Avant tout il nous faut une stratégie.
 
1- Prendre de la hauteur pour analyser la situation objectivement.
 Restons lucide et ne cédons pas à la panique. Vous me direz parfois c’est plus fort que nous. Oui mais il faudra dans ce cas un choc plus ou moins fort pour vous faire revenir à vous. Il y a toujours un espace de lucidité. Se concentrer sur Soi et non sur l’émotion. C’est dans ce sens que souvent on dit « je ne suis pas la peur ».  Se concentrer sur la respiration est d’une aide vitale. Calmer sa respiration par le nez et lentement devient magique. Là vous pouvez prendre du recul sur la situation et analyser.
2- Etablir un cheminement.
 Dans chaque situation il y a des points d’ancrages. C’est à dire des points qui vont soutenir la traversée. Cela peut être se concentrer sur l’autre côté, sur des lignes, etc… Ce sont des repères sur lesquels nous pouvons nous appuyer. Ne pas hésiter à prendre un peu de temps. La précipitation conduit souvent à l’échec.
3- Se lancer.
Personne ne pourra le faire à votre place. C’est ce qui est le plus effrayant et en même temps le plus formateur est gratifiant. 
4- Echouer.
Tomber, renoncer, fond parti du cheminement. Et en aucun cas ceci est un échec. Au contraire. Et si l’échec était notre plus grande source de réussite! C’est à dire si l’échec nous permettait de progresser tellement plus.
5- Réajuster et recommencer jusqu’à réussir.
Il n’y a rien de magique, ni d’héroïque. Il y a juste du travail, du temps et de la patience. Oui parfois c’est plus difficile que d’autres. Nous ne sommes pas constants. Il y a des moments de découragements, oui. Mais cela fait parti du cheminement. Il faut embrasser tous les aspects de l’apprentissage.
6- Améliorer, progresser, adapter pour les prochaines fois
Il y a toujours d’autres peurs, d’autres traversées. La peur ne disparaît pas, mais grâce à ce procédé, et bien nous l’apprivoisons au fur et à mesure. Elle nous atteint de moins en moins, nous nous focalisons sur l’essentiel de plus en plus vite.
Si nous ne pratiquons pas régulièrement, nos bons mécanismes se tarissent et nous devons recommencer. Et lorsque la peur est plus grande il faut recommencer toujours le même processus, trouver des points d’ancrage plus subtils pour pourvoir avancer.
 

 

La peur

La peur

La peur le yoga et la vie 

le mouvement malgré tout

1 . Regardons d’un peu plus près 
C’est une émotion des plus fortes et des plus primaires. Elle est constitutive de notre nature. Elle est avec nous depuis l’origine de l’humanité et est commune à l’ensemble du monde vivant sous une forme ou une autre. Elle est puissante car elle peut piloter nos comportements, nos réactions, nos choix. Elle est consciente ou pas. Elle est présente à tous les niveaux, tous les plans.
 

 

Cela fait un moment que je voulais écrire sur la peur. Plus le temps passe, plus cette émotion m’interpelle. J’ai la sensation qu’elle régit de plus en plus notre vie. Nous sommes prêts pour l’éviter à entrer dans des processus parfois insensés.
Nous allons simplement souligner quelques points qui permettront d’amorcer une réflexion sur ce sujet.
2.La peur : à quoi ça sert?
Tout un jeu de mécanismes physiologiques va se mettre en marche. L’idée c’est quoi? Etre prêt à réagir au danger qui se traduira par la fuite ou la lutte par exemple. Mais aussi dans certain cas la paralysie. Le système sympathique va être activé afin que nous soyons réactifs, un afflux sanguin important va être envoyé aux muscles, Les sens vont être en alerte. Les fonctions non essentielles dans le cas d’un danger vont se mettre en sommeil ou diminuer leur activité, comme la digestion par exemple, tout le corps se met en mode je suis prêt à réagir.
Je ne rentre pas dans le détail de tous les mécanismes, ce n’est pas le propos. Ce qu’il faut retenir, c’est que la peur entraîne une réaction physiologique naturelle et automatique.

 

2. Mais…
Il y a toujours un mais. Les choses ne sont pas aussi simples. Si la peur a son utilité, le cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et imaginaire. C’est à dire que l’information à la même valeur que se soit un danger réel ou n’importe quelle situation interprétée (consciemment ou pas) comme dangereuse. Exemple : 
Le corps réagit de la même manière devant une voiture qui fonce sur vous et la peur de l’obscurité. Nous sommes bien d’accord que tout cela dépend de chacun et comment nous gérons la peur et ce que nous considérons comme faisant peur. Et c’est cela qui fait toute la différence. La peur n’est pas du tout homogène, indépendante de nous. Elle ne dépend que de nous et de la façon dont nous l’interprétons.

 

La peur est sous haute influence:
L’influence du groupe.
La peur est apprise. De génération en génération nous apprenons à nous méfier de telle ou telle menace. Gardez bien en tête que cette menace n’est pas obligatoirement un danger réel et concret. Cela peut être tout aussi hypothétique. C’est aussi ce que les usages et coutumes du groupe dans lequel je suis, considère comme menaçants. Ça peut être la peur de la pluie, parce qu’elle mouille, cela peut être le fait de vivre seul sans un cercle familial, le manque d’argent, et de multitudes possibilités. Tout dépend dans quelle société vous vivez et de ses valeurs, croyances, constructions, etc..
Ce groupe est multiple. Nous avons parlé de la société, mais il est aussi plus restreint, le cercle familial en est un autre. Et les groupes vont s’additionner suivant notre façon de vivre. Il y a les cercles d’amis, de croyances, de travail, loisirs, etc… A vous de chercher et compléter. 
-L’influence personnelle . 
Notre expérience va influencer nos peurs. Les mauvaises expériences de notre vie va favoriser la peur que cela se reproduise. Encore une fois l’expérience peut être une blessure, maladie mais aussi, tentons cet exemple fumeux :
ex: la télé tombe en panne, comment je vais faire pour suivre ma série ?
Il y a une échelle de valeur et d’intensité. Suivant ce que je considère comme important, nécessaire, dangereux, etc, je vais développer une réaction plus ou moins importante. D’un simple sursaut à l’effroi, à la paralysie. Cette intensité est personnelle, basée sur nos expériences, nos transmissions, nos perceptions et notre imagination.
Vous savez le fameux et si ! Mais si je fais ça, il va m’arriver ceci ou cela. Tu te rends compte. 
On voit bien que d’une part tous ces processus sont utiles et nécessaires mais qu’ils peuvent être aisément pervertis et mal interprétés. Et par là-même nos réactions vont suivre le même chemin.
Souvent c’est la facilité qui va être choisie. Nous préférons l’évitement, beaucoup moins coûteux en énergie et en efforts. J’ai peur donc je ne fais pas, je n’y vais pas, je ne peux pas. Mais est-ce la bonne réponse? Que faut-il déduire des informations transmisent par la peur?
3 . que faire?
Repartons au début. La peur est une émotion qui est là pour nous avertir d’un danger potentiel ou que nous percevons comme dangereux et nous met en alerte pour nous tenir prêt. Et c’est tout. Ni plus ni moins.  
Cela veut simplement dire fait attention. Quelque soit l’objet de la peur. Et ce que pour autant il faut fuir ? ne pas faire? ne pas essayer?
La réponse viendra de votre intelligence, toujours. Une analyse objective de la situation permettra de faire des choix le plus judicieux pour vous. Nous choisissons toujours sous les mêmes influences que j’ai d’écrite plus haut. Mais au fur et à mesure au j’affute mon intelligence je suis à même de discerner tous ces mécanismes. Cela ne vous rappelle rien? J’en ai déjà parlé dans un article précédent. Tout fini par ce rejoindre. Le yoga va aider à affiner notre intelligence, à l’affuter. 

 

To be continued……….