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La peur suite

La peur suite

La peur le yoga et la vie 

le mouvement malgré tout : suite

1 . Pourquoi traverser la peur?
C’est vrai après tout. Pourquoi aller chercher de l’autre côté? L’herbe est-elle plus verte? 
L’important c’est toujours le chemin. C’est dans le chemin que nous apprenons à nous connaître, que nous développons notre conscience. Alors traverser devient essentiel car c’est par ce moyen que nous nous transformons.
Rappelez vous l’article sur la justesse. Soyons précis, c’est l’acte de traverser qui est essentiel, non d’atteindre l’autre côté.Il ne faut pas s’attacher au but, ni même finalement en avoir un, il faut cependant entretenir un désir profond d’aller quelque part.
Quoi?
Il ne faut pas avoir de but mais avoir un désir pour un but que nous ne connaissons même pas. Oui.
Au final ce but est la découverte du Soi. Le Soi c’est ce petit truc au fond de notre être qui nous interroge sur le sens de notre vie, notre potentiel, notre place, notre complétude. C’est aussi l’instinct. Un irrésistible besoin de traverser, même si cela semble irrationnel. Ce but ne peut être précis. Il ne peut que se dévoiler au fur et à mesure de nos expériences, de nos prises de conscience, de nos connaissances. Plus je vis, plus j’en apprends sur le Moi, sur ce que je Suis, Ce qui m’entoure. 
Nous avons abordé la semaine dernière la peur. Nous avons décrit un peu d’où elle vient, son utilité. Nous avons vu qu’elle était sous très haute influence. Je vous invite à relire l’article .
Cette semaine nous allons voir ce que l’on fait de tout ça. Notre meilleur support sera l’intelligence. Ce que je nomme intelligence, c’est notre capacité à faire des choix. Mais des choix conscients. C’est à dire qui ne seront pas dictés par le mental qui fait toujours tout pour favoriser le plaisir et s’éloigner de la souffrance et donc de la peur. L’intelligence vient interroger nos expériences passées avec discernement. Elle vient créer des solutions originales pour traverser la peur. Voyons de plus près ses solutions.

Pourquoi Traverser la peur?

  • La connaissance de Soi

  • Se transformer – Evoluer

Le Soi est un peu une conquête par l’expérience de vie. Mais il faut un désir profond de le connaître pour pouvoir le rencontrer. Sinon nous passerons à côté. Et ce n’est pas grave. Chacun doit vivre sa vie.
Nos outils sont tout ce qui nous permet d’interagir avec le monde: le corps, le mental, l’intelligence, l’énergie et le Soi. Il faut donc affûter chaque élément en vivant, en agissant, en apprenant. Plus nous vivons en conscience plus nous nous nous rapprochons du Soi et plus le Soi se dévoile et influence nos décisions. Agir face à la peur est une excellente illustration pour avancer vers le Soi.
2.L’action, mais pas que…
Se mettre en mouvement, avec le plus d’intelligence possible. La peur est là, que faire? Il faut pourtant continuer. Prendre son courage à deux mains. Oui, c’est bien, mais pas suffisant. Avant tout il nous faut une stratégie.
 
1- Prendre de la hauteur pour analyser la situation objectivement.
 Restons lucide et ne cédons pas à la panique. Vous me direz parfois c’est plus fort que nous. Oui mais il faudra dans ce cas un choc plus ou moins fort pour vous faire revenir à vous. Il y a toujours un espace de lucidité. Se concentrer sur Soi et non sur l’émotion. C’est dans ce sens que souvent on dit « je ne suis pas la peur ».  Se concentrer sur la respiration est d’une aide vitale. Calmer sa respiration par le nez et lentement devient magique. Là vous pouvez prendre du recul sur la situation et analyser.
2- Etablir un cheminement.
 Dans chaque situation il y a des points d’ancrages. C’est à dire des points qui vont soutenir la traversée. Cela peut être se concentrer sur l’autre côté, sur des lignes, etc… Ce sont des repères sur lesquels nous pouvons nous appuyer. Ne pas hésiter à prendre un peu de temps. La précipitation conduit souvent à l’échec.
3- Se lancer.
Personne ne pourra le faire à votre place. C’est ce qui est le plus effrayant et en même temps le plus formateur est gratifiant. 
4- Echouer.
Tomber, renoncer, fond parti du cheminement. Et en aucun cas ceci est un échec. Au contraire. Et si l’échec était notre plus grande source de réussite! C’est à dire si l’échec nous permettait de progresser tellement plus.
5- Réajuster et recommencer jusqu’à réussir.
Il n’y a rien de magique, ni d’héroïque. Il y a juste du travail, du temps et de la patience. Oui parfois c’est plus difficile que d’autres. Nous ne sommes pas constants. Il y a des moments de découragements, oui. Mais cela fait parti du cheminement. Il faut embrasser tous les aspects de l’apprentissage.
6- Améliorer, progresser, adapter pour les prochaines fois
Il y a toujours d’autres peurs, d’autres traversées. La peur ne disparaît pas, mais grâce à ce procédé, et bien nous l’apprivoisons au fur et à mesure. Elle nous atteint de moins en moins, nous nous focalisons sur l’essentiel de plus en plus vite.
Si nous ne pratiquons pas régulièrement, nos bons mécanismes se tarissent et nous devons recommencer. Et lorsque la peur est plus grande il faut recommencer toujours le même processus, trouver des points d’ancrage plus subtils pour pourvoir avancer.
 

 

La peur

La peur

La peur le yoga et la vie 

le mouvement malgré tout

1 . Regardons d’un peu plus près 
C’est une émotion des plus fortes et des plus primaires. Elle est constitutive de notre nature. Elle est avec nous depuis l’origine de l’humanité et est commune à l’ensemble du monde vivant sous une forme ou une autre. Elle est puissante car elle peut piloter nos comportements, nos réactions, nos choix. Elle est consciente ou pas. Elle est présente à tous les niveaux, tous les plans.
 

 

Cela fait un moment que je voulais écrire sur la peur. Plus le temps passe, plus cette émotion m’interpelle. J’ai la sensation qu’elle régit de plus en plus notre vie. Nous sommes prêts pour l’éviter à entrer dans des processus parfois insensés.
Nous allons simplement souligner quelques points qui permettront d’amorcer une réflexion sur ce sujet.
2.La peur : à quoi ça sert?
Tout un jeu de mécanismes physiologiques va se mettre en marche. L’idée c’est quoi? Etre prêt à réagir au danger qui se traduira par la fuite ou la lutte par exemple. Mais aussi dans certain cas la paralysie. Le système sympathique va être activé afin que nous soyons réactifs, un afflux sanguin important va être envoyé aux muscles, Les sens vont être en alerte. Les fonctions non essentielles dans le cas d’un danger vont se mettre en sommeil ou diminuer leur activité, comme la digestion par exemple, tout le corps se met en mode je suis prêt à réagir.
Je ne rentre pas dans le détail de tous les mécanismes, ce n’est pas le propos. Ce qu’il faut retenir, c’est que la peur entraîne une réaction physiologique naturelle et automatique.

 

2. Mais…
Il y a toujours un mais. Les choses ne sont pas aussi simples. Si la peur a son utilité, le cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et imaginaire. C’est à dire que l’information à la même valeur que se soit un danger réel ou n’importe quelle situation interprétée (consciemment ou pas) comme dangereuse. Exemple : 
Le corps réagit de la même manière devant une voiture qui fonce sur vous et la peur de l’obscurité. Nous sommes bien d’accord que tout cela dépend de chacun et comment nous gérons la peur et ce que nous considérons comme faisant peur. Et c’est cela qui fait toute la différence. La peur n’est pas du tout homogène, indépendante de nous. Elle ne dépend que de nous et de la façon dont nous l’interprétons.

 

La peur est sous haute influence:
L’influence du groupe.
La peur est apprise. De génération en génération nous apprenons à nous méfier de telle ou telle menace. Gardez bien en tête que cette menace n’est pas obligatoirement un danger réel et concret. Cela peut être tout aussi hypothétique. C’est aussi ce que les usages et coutumes du groupe dans lequel je suis, considère comme menaçants. Ça peut être la peur de la pluie, parce qu’elle mouille, cela peut être le fait de vivre seul sans un cercle familial, le manque d’argent, et de multitudes possibilités. Tout dépend dans quelle société vous vivez et de ses valeurs, croyances, constructions, etc..
Ce groupe est multiple. Nous avons parlé de la société, mais il est aussi plus restreint, le cercle familial en est un autre. Et les groupes vont s’additionner suivant notre façon de vivre. Il y a les cercles d’amis, de croyances, de travail, loisirs, etc… A vous de chercher et compléter. 
-L’influence personnelle . 
Notre expérience va influencer nos peurs. Les mauvaises expériences de notre vie va favoriser la peur que cela se reproduise. Encore une fois l’expérience peut être une blessure, maladie mais aussi, tentons cet exemple fumeux :
ex: la télé tombe en panne, comment je vais faire pour suivre ma série ?
Il y a une échelle de valeur et d’intensité. Suivant ce que je considère comme important, nécessaire, dangereux, etc, je vais développer une réaction plus ou moins importante. D’un simple sursaut à l’effroi, à la paralysie. Cette intensité est personnelle, basée sur nos expériences, nos transmissions, nos perceptions et notre imagination.
Vous savez le fameux et si ! Mais si je fais ça, il va m’arriver ceci ou cela. Tu te rends compte. 
On voit bien que d’une part tous ces processus sont utiles et nécessaires mais qu’ils peuvent être aisément pervertis et mal interprétés. Et par là-même nos réactions vont suivre le même chemin.
Souvent c’est la facilité qui va être choisie. Nous préférons l’évitement, beaucoup moins coûteux en énergie et en efforts. J’ai peur donc je ne fais pas, je n’y vais pas, je ne peux pas. Mais est-ce la bonne réponse? Que faut-il déduire des informations transmisent par la peur?
3 . que faire?
Repartons au début. La peur est une émotion qui est là pour nous avertir d’un danger potentiel ou que nous percevons comme dangereux et nous met en alerte pour nous tenir prêt. Et c’est tout. Ni plus ni moins.  
Cela veut simplement dire fait attention. Quelque soit l’objet de la peur. Et ce que pour autant il faut fuir ? ne pas faire? ne pas essayer?
La réponse viendra de votre intelligence, toujours. Une analyse objective de la situation permettra de faire des choix le plus judicieux pour vous. Nous choisissons toujours sous les mêmes influences que j’ai d’écrite plus haut. Mais au fur et à mesure au j’affute mon intelligence je suis à même de discerner tous ces mécanismes. Cela ne vous rappelle rien? J’en ai déjà parlé dans un article précédent. Tout fini par ce rejoindre. Le yoga va aider à affiner notre intelligence, à l’affuter. 

 

To be continued……….

 

 

Trouver la justesse

Trouver la justesse

L’art du funambule

Trouver la justesse dans les opposés

1 . Les bases de mon histoire
Les postures sont une excellente façon d’apprendre de petites prises de conscience. Tout ce que nous pouvons apprendre, découvrir dans les postures sont transposables dans la vie en générale. Cela marche à chaque fois!
La posture est un équilibre entre deux déséquilibres. Dans un monde en perpétuel mouvement, l’état d’équilibre ne relève que d’un instant. Dans une posture je dois mettre en branle tout un jeu d’actions pour tenir cet état transitoire. Dans la vie c’est exactement la même chose. Nous essayons tant bien que mal de tenir en équilibre. Mais que recherchons nous?
Nous nous tenons bien sur un fil. Cette position d’équilibre est précaire. Transposer cette situation dans la vie est vous avez une piste pour vous éclairer.
Voilà tout l’art du funambule : Nous essayons de maintenir un équilibre dans des mouvements permanents. Qu’elles sont les actions à faire pour garder le funambule sur son fil? Pourquoi faire? 
2. Le funambule 

 

Le funambule est en recherche permanente du maintien de son équilibre. De chaque côté du fil il y a les opposés. Ils sont innombrables. Au gré des mouvements, le funambule subit des balancements de chaque côté. Qui y a t’il de part et d’autre du fil? Nous sommes dans un monde de dualité, de mouvements, multiple. Alors de chaque côté il y a les opposés. Le pile et le face d’une pièce, avec toutes les nuances inimaginables. 

 

Est-ce bon ou mauvais de pencher d’un seul côté? Peut importe car nous recherchons l’équilibre. Et l’équilibre ne dépend pas uniquement des deux extrêmes, il dépend aussi du funambule, donc de sa nature. Ainsi pour qu’il y est équilibre, il ne suffit pas de ni à droite ni à gauche, il faut ajouter sa propre nature. Exemple : la force et de la souplesse. Travailler tout l’un ou tout l’autre crée un déséquilibre, qui conduit inévitablement un jour à des blessures. Travailler un peu les deux est mieux mais pas suffisant. Car suivant sa propre constitution (c’est à dire sa tendance raide ou laxe) il faudra travailler plus un côté que l’autre. Et si l’on reprend une posture, en fonction de sa constitution il faudra l’exécuter avec un esprit bien différent.
3. Que faut-il pour maintenir l’équilibre
C’est là que la magie opère. Il suffit de se concentrer sur les postures pour obtenir les réponses. Reprenons. Pour tenir dans une posture en équilibre, par exemple un appuis sur la tête (pour que ce soit plus flagrant).
  1.  Il faut un ancrage solide. Si il n’ y a pas de bonnes fondations, nous ne pourrons jamais tenir notre équilbre.
  2. Des connexions de la tête au pieds. Ansi vous savez où chaque partie de votre corps se situe dans l’espace.
  3. Il faut placer son centre de gravité au milieu de ces appuis et le garder quelque soit les imprévus. C’est à dire être capable de répartir judicieusement le poids du corps de chaque côté du centre.
  4. L’attitude juste. Garder le corps alerte mais sans tension. Suffisamment à l’écoute pour anticiper tout mouvement intérieur et extérieur.
  5. La peur est présente. Mais elle ne doit pas nous paralyser, nous empêcher de continuer. Il ne faut pas tomber dans le piège des projections (il pourrait se passer ceci, et si je tombe, etc…)
  6. Il faut donc une concentration à toute épreuve et la garder. Même lorsque nous réussissons. Tellement content d’y être que l’on se déconcentre et c’est la chute. Car être en équilibre ne suffit pas, il faut le garder.
4 Ne pas s’attacher à son objectif
Pour résumer que faut il pour être en équilibre et y rester :
Quoiqu’il arrive il faut être enraciné, les racines profondément planter dans le sol. Et se déployer, s’étendre dans toutes les directions. Il faut donc une connaissance de Soi la plus fine possible.
Etre à l’écoute des sensations internes et externes, pour anticiper et s’adapter à tout changement des conditions extérieures pour quoiqu’il arrive maintenir son équilibre.
Mais ne pas céder au mental qui au travers de la peur peut nous immobilser et nous faire tomber. Bien apprendre à créer de la distance entre l’émotion et l’action, pour mieux choisir.
Et tout ceci ce fait grâce à une concentration présente sur ce que nous sommes en train de faire, tout en évitant d’ignorer ce qui se passe autour. 
Il y a toujours une notion de justesse, d’un dosage à trouver pour ne jamais tomber dans l’excès. Sinon on tombe! Que c’est subtil, compliqué.
J’aimerai attirer votre attention sur le fait que nous trouvons progressivement cette justesse et tous les éléments nécessaire par la pratique. C’est en affutant la lame que le couteau devient tranchant. Alors oui nous pouvons tomber plusieurs fois, nous faire mal, mais nous pouvons toujours nous relever, et recommencer. 

 

 
Enfin le petit truc qui fait transformer cet excercice du funambule en véritable joie est de ne pas rester fixé sur son objectif. Oui nous marchons sur le fil vers l’autre côté. Mais on ne se projette pas sur ce qui a de l’autre côté, sinon c’est la chute. Vous passeriez à côté de tout ce don vous avez besoin pour traverser.
C’est là la complexité. Nous traversons pour atteindre l’autre côté mais nous n’y attachons aucune importance. Nous profitons de l’instant, de ce que nous sommes en train de faire la maintenant. Il faut tout prendre les chutes, les aléas, les sensations, les joies, etc…. Un jour nous aurons traversé. Profitez de l’instant….

Le funambule est une parfaite image de la vie. Votre objectif? plus je réfléchis à ces questions plus j’en viens à penser que nous en n’avons pas besoin. Juste la vie saisie pleinement, entièrement.

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L’alimentation et le yoga

L’alimentation et le yoga

La nourriture

et le yoga

1.Principe
Dans cet article, mon propos n’est absolument pas de vous donner des conseils ou des régimes alimentaires particuliers. Je voudrai plutôt attirer votre attention sur les conséquences de l’alimentation sur le corps. Ceci est simplement un compte rendu de mes observations. 
Nous sommes ce que nous mangeons.
Il y a souvent dans le monde du yoga des discours sur le régime alimentaire. Si nous excluons des raisons éthiques (qui sont tout à fait louable ) j’aimerais me pencher uniquement sur les effets sur notre corps et notre mental. Je suis végétarien. Cependant il m’arrive de manger des produits carnés pour des raisons sociales de temps à autre. Encore une fois, il ne s’agit pas de savoir si ce choix est juste ou pas. Ce sont les conséquences qui m’intéressent. Même principe avec des proportions variées pour l’alcool, les produits remplis de gluten etc… 

 

J’entends tellement de discours sur ce que l’on devrait faire ou ne pas faire. Je n’incite à rien, je transmets  simplement  mon expérience et j’invite chacun à assumer pleinement ses choix.  
2. Les effets 
  • La viande :  Elles sont d’abord musculaires et tissulaires. Moi qui est une tendance naturelle pour la raideur, la consommation de viande accentue cet effet de raideur. Les allongements sont moins efficaces et plus douloureux. Cette sensation dure plusieurs jours. Évidemment les effets augmentent avec la quantité. La deuxième conséquence est au niveau du ventre. Je n’ai plus d’espace car il est collé. Les torsions sont déjà compliquées en soi, alors là elles deviennent vraiment très compliquées.
  • L’alcool : L’effet majeur va jouer sur la concentration et ma capacité à calmer le mental. Le Pranayama et la méditation deviennent difficile. Et je suis loin de pouvoir faire les mêmes séquences de respirations. Les suspensions de respiration sont diminuées et la durée des excercices réduites de moitié au moins. Le bas ventre est gonflé pour plusieurs jours. Comme toujours, les effets sont plus ou moins forts avec la quantité. 
Des effets communs : la transpiration a une odeur forte et elle devient abondante. Un besoin de s’hydrater abondamment. 
  • Le gluten : J’adore les pizzas et les pâtes. Pour le coup niveau quantité de gluten, on est pas mal. Et que dire du bon pain! Les effets sont essentiellement des ballonnements en haut du ventre. Et qui dit gène au niveau du ventre dit diminution des possibilités en Pranayama et en torsion. 
Globalement tout ce que vous allez consommer en excès va avoir des conséquences, ne serait que pour la digestion et donc sur la respiration et notre capacité de concentration. On pourrait parler des produits laitiers et du sucre, du café etc…. (Je met mon véto sur le Chocolat 😂 Je plaisante). Oui c’est simple et c’est du bon sens, mais en ce moment nous en avons besoin!
3. Que faire?
Il ne s’agit pas de dire stop à tout et de tomber dans un régime alimentaire  strict. Je ne suis pas pour les extrêmes, d’aucun côté. Simplement encore et toujours : Développer sa conscience.
Ce qui est mis en évidence ici c’est quoi?
  • Ce que nous mangeons influence considérablement notre corps et notre esprit. Augmenter ses capacités physiques et psychiques passera par l’alimentation forcément à un moment donné.
  • Pour être conscient des effets d’une chose, il faut d’abord être capable de s’en priver pendant un certain temps. Du temps est nécessaire pour que le corps digère ce que nous mangeons. Cela dépasse la simple digestion. Tu veux connaître les effets de la viande sur le corps et bien n’en mange pas pendant 1 mois et ensuite fait toi plaisir et surtout n’hésite pas sur la quantité. Là tu verras. On ne peut pas savoir si on mange un peu régulièrement. Le corps est habitué. Tu t’es habitué, tu ne ressentiras rien de différent, ça ne marchera pas.
  • Que la nourriture a une dimension sociale, surtout dans notre pays. S’infliger un régime alimentaire strict peut être difficile socialement. Parfois nous faisons plus de mal en refusant qu’en acceptant. Et parfois aussi nous nous excluons. Alors c’est un juste dosage, un équilibre à trouver. On peut très bien avoir des périodes strictes et à d’autres moments beaucoup moins.
  • Tout dépend de ce que recherchez. Mais si vous voulez vous plongez dans une expérience du yoga profonde, vous n’y échapperez pas. Ces questions viendront. C’est comme pour le sport. Lorsque vous arrivez à un certain niveau de performances, d’ambitions, d’épreuves, vous êtes obligés de prendre en compte la question alimentaire.
  • L’alimentation joue sur les humeurs. Je vous invite à regarder le reportage d’ARTE sur « bien nourrir son cerveau ». Il est édifiant.
La nourriture nous influence

 

 

Ne doutez pas des pouvoirs de l’alimentation sur notre être. Je vous invite à y réfléchir, à modifier peut etre quelques éléments.

 

La proprioception

La proprioception

La proprioception

Notre 6ème sens

1 . Une définition
La proprioception est notre sens de l’équilibre.
N’allez pas croire que cette évidence n’est pas fondamentale.
C’est un sens tellement évident que l’on en parle même pas. Pourtant sans lui vous seriez bien en peine de vous tenir debout, de savoir où sont vos mains et vos pieds. Alors le simple fait de boire dans un verre d’eau, vous demanderait un effort de concentration phénoménal, pour un résultat assez mitigé.
Le sens de l’équilibre gère la verticalité, le fait de se tenir debout. Mais pas seulement. Cela va beaucoup plus loin. Il gère notre orientation dans l’espace quelque soit la position de notre corps.
La proprioception gère également nos extrémités. C’est à dire la position des nos membres, comme les doigts, la tête et les pieds. 
 
Ainsi Le basketteur qui plonge pour attraper un ballon, se retourner et faire une passe utilise un sens de la proprioception très développé. Je m’explique: pendant le saut, le joueur doit d’abord connaître sa position dans l’espace (orientation par rapport au sol, la distance, la direction, la vitesse), ensuite déterminer la position de la balle. Là ça se complique. Car non seulement, le basketteur doit attraper le ballon, changer d’orientation, recalculer sa position, évaluer la distance de son équipier  et faire la passe. Nous sommes bien d’accord que dans cet exemple, il y a plus que la proprioception qui entre en jeu (notamment la vue), mais sans elle, sans avoir ce sens très développé, notre basketteur serait tout simplement incapable de réussir cet exploit.
   

 

2. Localisation et développement
Les récepteurs de la proprioception sont localisés dans les muscles et les tendons. Ainsi nos muscles sont responsables de nos mouvements, mais aussi indiquent leur position dans l’espace.
Les muscles nous permettent de bouger et de nous orienter.
Ce sens se développe au cours de la vie. Il augmente de l’enfance à l’âge adulte, pour diminuer avec la vieillesse.
Ce sens est sous haute influence de nos apprentissages. En gros, plus nous bougeons mais dans tous les sens et toutes les orientations, plus nous développons notre proprioception. L’inverse est vrai aussi. Moins nous la travaillons, moins nous la développons.
Là j’ai envie vous dire :
cours, vole, saute, roule en avant en arrière sur le côté, grimpe, tombe, marche en arrière, rampe, à quatre pattes, glisse, etc…
Fait travailler ton imagination. Attention n’oubliez pas pour que le système fonctionne il ne suffit pas de l’imaginer, il faut l’expérimenter.
Ce qui ne veut pas dire que le travail de visualisation n’est pas une aide précieuse lorsqu’il s’agit de créer des automatismes. Mais là nous sommes dans un travail particulier qui dépasse une amélioration générale de la proprioception.
Le souffle- La respiration

Le souffle- La respiration

Le Souffle

 

Tout commence par prendre conscience de sa respiration

1 . Le souffle- La respiration
Il n’y a rien de plus évident et de plus essentiel que respirer. Sans la respiration, il n’y a pas de vie.  Pourtant nous n’y prêtons aucune attention particulière, elle est inconsciente la majeure partie de notre vie. Il faut avoir un gros coup de stress ou un problème particulier pour s’en soucier. Les sportifs s’y penchent un peu plus, mais c’est uniquement pour leurs permettre de continuer à courir aussi vite, aussi longtemps. Nous sommes de piètres agents qui respirent. L’être humain est mauvais dans ce domaine, mais pourtant il dispose du tout cequ’il faut.
On ne soupçonne pas toutes les influences de la respiration sur le corps et le mental. Pour faire court :
Contrôler son souffle c’est contrôler son bien être psychique et physiologique.
Je n’ai pas envie de me pencher sur tous les bienfaits de la respiration, ou des conséquences sur la physiologie humaine de la respiration. Les exemples seraient bien trop nombreux ici et sujet à débat. Ce n’est pas mon propos ici.
Juste je vous pose la question:
« quand est-ce que vous vous êtes concentrés sur votre respiration la dernière fois? « 
Si vous me dites ce matin, je vous félicite, si vous me dites pas la moindre idée, vous faites partis des cas désespérés. Mais comme vous le savez sûrement, rien n’est jamais trop tard avec le corps humain. Il est toujours temps de bien faire.
2. La conscience
Sinterroger sur son souffle c’est prendre conscience de son existence. Et donc de pouvoir l’influencer.
Vous imaginez bien que tout fonctionne toujours dans les deux sens. Si nous pouvons influencer notre respiration, alors le souffle peut nous influencer. Aller croire que respirer vite n’a aucune conséquence sur le corps est stupide. Nous savons tous que respirer vite augmente l’ensemble du métabolisme à commencer par le rythme cardiaque. Si vous maintenez ce régime pendant des jours de façon inconsciente, les dégâts vont être nombreux. Une respiration rapide, contrariée, fait de manière inconsciente a des répercussions sur le mental et le corps. Évidemment l’inverse est vrai aussi.
A respiration lente, je suis calme. A respiration rapide, je suis agité.
Commençons par observer notre respiration. Comment je respire maintenant?
Dans un premier temps aucun besoin de s’assoir par terre, en tailleur etc, juste observer votre respiration là tout de suite. Respirez vous lentement ou rapidement ? Est-ce que votre inspire est aussi longue que l’expire ? Est-ce vous respirez au niveau du ventre ou uniquement autour des côtes ? Est- ce le ventre se gonfle à l’inspire ou pas ?Etc…
Vous voyez que le questionnement peut aller de plus en plus loin.
Comment respirer ?
 
3. Le souffle idéale
La respiration doit être lente – régulière – ample et par le nez!
 Comptez progressivement jusqu’à 5-6 pour l’inspire et pour l’expire. Vous aurez une référence. Si vous pouvez faire plus, faite plus, sinon c’est dèjà pas mal. Combien de temps pouvez vous tenir ce cycle? Et surtout comment vous sentez vous dans ce rythme?
La question qui vient est : Cette façon de faire serait-elle ce que nous devrions suivre en permanence? Au repos, sans exercice particulier, je pense que oui. Cela montre tout le travail que nous devons faire.
Pour les yogin, yogini, avant de commencer à pratiquer le pranayama penchons nous sérieusement sur la façon dont nous respirons au quotidien.
Favorisez l’expire. Une expire plus longue, même légèrement, est favorable. Ensuite essayez de respirer par le nez en permanence. Même lorsque vous faites un footing par exemple. Attention, il faut un temps d’adaptation, il va falloir diminuer l’allure dans un premier temps, peut-être faire des pauses. Mais vous verrez, au final les sensations changent. Notamment pour la fatigue. Évidemment si cela est impossible pour vous, ne forcez pas. Ne forcez jamais. Il vaut mieux arrêter l’exercice, reprendre sa respiration habituelle et recommencer plusieurs fois. Il faut du temps pour s’adapter.
4. Quelques pistes d’expension du souffle par le nez
Nous pouvons jouer sur plusieurs facteurs avec notre respiration :
  • La fréquence. Il suffit de ralentir l’inspire et l’expire.
  • L’amplitude. Allongez le temps d’inspire et d’expire
  • L’intensité. Inspirez et expirez plus doucement. Essayez de produire le moins de sons possible pendant votre respiration.
  • Jouez avec les zones du corps qui bougent avec la respiration. Commencez par le ventre, développez les côtes et remontez jusque dans la base du cou.
    La liste n’est pas terminée. Je suis sûr que l’on pourrait en ajouter. A vous de jouer!
5. Rythme
Pour finir cet article, je sais que le sujet est vaste, et je n’ai même pas abordé le Pranayama. Je n’ai pas abordé tous les bienfaits de la respiration et tous les méfaits. Le propos est ici autre. Le point est de provoquer un questionnement sur le sujet. Si vous vous interrogez sur la façon dont vous respirez à l’issus de cette lecture, alors je serai content. Et si cela vous encourage à approfondir la question alors, magique. Intéressez vous à votre respiration, vous pourriez changer votre vie.
L’inspire et l’expire sont un va et vient. Ils instaurent un rythme. Ce rythme c’est notre respiration. Il y a un rythme pour chaque chose dans ce monde. La nature pousse suivant un rythme, les marées par exemple, les étoiles et les planètes en suivent un autre. Et cette échelle de temps est différente pour chaque chose. L’être humain a son propre rythme. Certes nous pouvons avoir des variations suivant nos activités d’un moment, mais sur la globalité de notre vie, de notre journée, nous avons un certain rythme. C’est notre respiration qui va refléter notre rythme naturelle de fonctionnement. Comment pouvons nous fonctionner de façon optimale, en pleine santé ou énergie pourrais-je dire si nous ne sommes pas dans notre souffle naturel, si nous ne sommes pas dans notre rythme naturelle. Imaginez un arbre qui se mettrait à pousser en pleine hiver, ou ralentir au printemps! Cela n’aurait aucun sens et surtout il mettrait sa vie en péril. Je pense que nous en sommes là. La seule différence c’est que nous avons aseptisé notre environnement. Ce qui fait que cette aberration passe, pour un moment. Dernière piste de réflexion, essayez de trouver votre rythme. Encore une dernière fois, la réponse se trouve dans votre respiration.