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News à partir du 26 septembre 2022

News à partir du 26 septembre 2022

Changement!

à compter du 26 septembre.

Je vais devoir réorganiser tout mon emploi du temps.
Cela m’attriste pour être honnête parce que des cours vont s’arrêter pour le moment. Ce que j’aime par dessus tout c’est enseigner, transmettre. J’aime cette énergie du groupe qui respire et bouge ensemble. C’est pour ça que je ne veux pas faire de cours en visio quand on peut faire différemment. La chaleur, la présence humaine ne passent pas dans le réseau. Et qu’importe que les habitudes changent. Toutes ne sont pas bonnes.
Il y aura toujours la possibilité de pratiquer à Chamonix et à Passy mais plusieurs cours collectifs vont s’arrêter pour le moment. Désormais les cours seront les lundis et les mardis soir. Ce sont ceux que vous plébiscitez le plus. Ainsi je donne un cours à Chamonix, un cours à Passy. Sans oublier les ateliers le dimanche et le cours du samedi une fois par mois.
C’est pas faute d’avoir persévéré malgré les mouvements de cette année. Mais voilà vous n’êtes pas assez nombreux au rendez-vous. Simplement je vais commencer un nouveau travail en plus. Donc quelques aménagements s’imposent. Ces moments de pratiques ensemble sont précieux, on pratique, on s’amuse, c’est toujours des moments riches en partage. 
A très vite
Charly.
Lundi
Vinyasa

19h-20H30

La folie douce

Mardi
Vinyasa

19h-20H30

Passy

Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Atelier 

9h-12H00

La folie douce

1fois/mois
Le programme yoga de la rentrée 2022

Le programme yoga de la rentrée 2022

Le programme 

Nous partons pour une nouvelle année. J’essai au maximum de garder une régularité pour faciliter l’approche des cours. Mais on ne peut pas dire que l’année écoulée a été facile et sans mouvements. Nous avons bougé souvent et plusieurs fois. Je remercie tous ceux qui ont suivi malgré tous ces remous. Je suis très sensible à cette marque de confiance. Merci encore…
C’est la raison pour laquelle je continue encore et encore. Depuis fin juin j’ai rejoins le studio de la folie douce. J’espère que ce choix vous conviendra. Comme j’intègre un studio tous les nouveaux abonnements se passeront via yoghatha. Je vous en donnerai les détails prochainement.

 

Pour les cours à la folie douce, il suffit de venir je serai là. 
Pour Passy inscrivez-vous comme d’habitude, juste là 
Voici le programme type de la semaine:

Lundi

Vinyasa

19h-20h30

La folie douce

Mardi

Vinyasa

19h-20h30

Passy

Mercredi

Jeudi

Vinyasa

19h-20h30

La folie douce

Vendredi

Vinyasa

9h-10h15

La folie douce

samedi

dimanche

1 cours 1 samedi/mois

1 atelier/mois

 

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La marche

La marche

La marche

La plus inutile des expériences, mais au combien nécessaire.

Voici un retour d’expérience sur 4 jours et 3 nuits de marche. L’idée initiale était de simplement rejoindre Evian depuis Chamonix par la montagne en autonomie complète.
Il s’est avéré que mon fil conducteur fut le GR5 pris à l’envers. J’ai pris la liberté de dévier de l’itinéraire lorsque qu’un sommet ou une variante me paraissait plus attrayante.
Tout ça pour dire que je n’ai pas cherché particulièrement à rester en contact avec la civilisation et pas non plus à chercher à m’isoler.
J’ai simplement écouté mes envies et mes besoins, sans compromis. Lorsque j’avais faim, j’ai mangé. Lorsque que je voulais contempler je me suis posé parfois longtemps et quand je me suis senti fatigué de la journée et bien j’ai posé le camp.
Avec la marche un autre temps se m’est en place. La journée commence avec les premières lueurs de l’aube, le pas devient la cadence qui supplante les secondes. Mettre un pied devant l’autre. Rien d’autre n’a d’importance. C’est la seule action qui va créer une différence. Soit tu marches soit tu contemples. Le reste ne changera rien à ta situation. Marcher c’est laver son égo à la machine à laver. Avancer d’un pas encore et encore comme le linge qui tourne et tourne dans le tambour n’enlève en rien à la réflexion, mais dissout les ruminations. Le paysage est la lessive qui remet à neuf l’esprit. Et il faut la combinaison de la marche et de la contemplation pour nettoyer l’ego.
J’ai réfléchi, j’ai pensé le monde. Je me suis beaucoup interrogé. Le linge est nettoyé.
La beauté nécessaire. Là, seul dans la montagne c’est parce que c’est beau. Cela doit être beau. Il faut donner du sens à l’expédition. Mais toutes les montagnes ne se valent pas. Il y a des endroits sans intérêts. Et puis pourquoi trouver la montagne belle, plus qu’autre chose? Qu’est ce qui fait que ce paysage nous touche ou doit nous toucher? C’est beau parce que c’est l’émotion vient de l’intérieure et je me sens envahie par le paysage ou bien parce que en cette saison, partir dans la nature c’est forcément beau? En d’autres termes la beauté est imposée ou choisie?
En fait beaucoup de compatriotes du sac à dos étaient émerveillés car ils le devaient. Si je suis là cela doit être beau ! Sinon pourquoi faire ? Et puis il y avait aussi la performance accomplie. Tu marches combien de « kil » par jour. Devant mon ignorance combien de temps ou de dénivelé ? Devant mes incertitudes et mes lacunes en la matière, mes interlocuteurs, ces héros des kilomètres abattus étaient désarçonnés. Alors pourquoi partir?
La contrainte essentielle étant l’eau, certainement pas la qualité du réseau. La marche se fout royalement de savoir si il y’a suffisamment de barres pour envoyer des photos « Instagramables ».
L’inutilité complète de l’acte. Je sais bien que tout cela est contradictoire, que je poste également comme les autres, que je fais intégralement parti de la tendance. La différence et j’en reviens à mon idée première est une question de temporalité et de raisons de l’acte. 
 
Si je suis dans le partage instantané, dans le regardez moi en train de réaliser ceci, alors vous n’y êtes pas, mais alors pas du tout. La temporalité est la pire qui soit. Car à ce moment là, je ne vie pas, je montre. Et donc il n’y a pas d’expérience, il n’y a que l’imagination d’une expérience dans un lieu donné. Et ce lieu doit être photogénique, pour être regardé. 
La marche est nulle visuellement. Elle n’apporte rien de l’ordre de l’exploit. Son rythme est lent, la cadence va à l’opposé de l’instantanéité. Il n’y a rien d’autre à faire que mettre un pied devant l’autre. Ce pas répété à l’infini ne cherche rien de spécial, on s’est juste qu’il va vers quelque part. Mais où exactement? Je sais pas. Cela va dépendre, de la météo, des massifs aux alentours et des envies du moment. C’est aller dans le sens opposé à une pseudo performance omniprésente, d’être capable de, d’aller chercher la meilleure version de soi ou je ne sais quoi. Il y’a rien à prouver ou à se prouver. C’est tout simplement inutile. Ça ne sert à rien. Et c’est pour ça que c’est vital. L’inutilité nécessaire. La marche n’a aucune raison d’être et permet peut être tout. Elle permet l’ennui, l’observation, la respiration, la non production. Elle permet d’éprouver la faim, la soif, la fatigue, la lassitude. Ce pas lent, si lent, est la vie sans but. Une vie qui ne cherche rien. Une vie qui vit, qui crée.  
Se dépasser

Se dépasser

Se dépasser

Pourquoi Faire?

  1. Expliquons un peu 
Se dépasser. Dépasser quoi? Une limite. Mais quelle limite? Dépasser ses capacités physiques à priori. Mais on pourrait dire l’ensemble de ses potentialités. Ce qui est plus général.
Avec la limite on voit bien qu’il n’y a rien de stable et qu’elle bouge en permanence. Il suffit d’un peu d’entraînement physique pour la repousser jusqu’à un certain point. Après il devient très difficile d’aller plus loin. C’est le record sportif par exemple. Il y a des tas de facteurs à prendre en compte pour repousser un peu plus loin les performances. Tout le monde ne peut pas et n’est pas fait pour accéder à cette limite que l’on pourrait qualifier d’ultime. Il y a comme une première limite qui concerne tout à chacun et ensuite il y aurait comme une autre limite beaucoup plus élevée qui s’imposerait à tous.
Avec la  limite apparaît rapidement la notion de représentation, de catégorie, de niveau. Il y a de la fluctuation, de l’imagination. 
Comme je l’ai déjà suggéré dans plusieurs articles, la représentation que nous avons de nous mêmes est toujours la combinaison de nos expériences, de la norme sociale, de nos groupes d’appartenances. Non seulement mes capacités sont envisagées par rapport à mon histoire, mais aussi par les autres ( ce qu’ils pensent de moi et ce qu’ils me revoient comme images de moi).  Enfin ce que la société et les modèles véhiculés par celle-ci pensent que nous sommes capables de faire ou pas. Dit autrement, suivant mon appartenance, qu’est ce que je suis censé être. Notons tout de suite qu’heureusement certains d’entres nous, n’ont pas écoutés ces voix. Car sinon aucun exploit, aucune première n’auraient été possible.
J’aime beaucoup cette phrase « ils l’ont fait car ils ne savaient pas que c’était impossible  » Je compte sur vous pour me rappeler l’auteur et le contexte de cette phrase!
 
  1. Pourquoi Faire

    Pourquoi aller titiller ces limites?

– Mettons tout de suite de côté l’aspect reconnaissance et valorisation de l’individu.  il y autre chose de plus intime, de plus profond.
-1° la sensation.
Elle peut être d’ordre physique et mentale. C’est tout simplement grisant de sentir que l’on peut dépasser ces limitations. Nous ne sommes pas cloisonnés forcément dans une case. L’idée que je peux être autre chose que mes représentations. Et ce aussi bien dans mon corps que dans ma tête.
-2°Parfois c’est vitale, remettre sa vie dans ses mains et ses seuls capacités.
C’est ce qui va faire qu’une personne peut survivre et une autre au contraire mourir. Une situation qui nécessite un dépassement profond de Soi. Mettre sa vie en jeu, que ce soit réel ou  imaginaire (ex: le saut à l’élastique) conduit à se dépasser. Des sensations uniques se mettent se mettent en place :  instants évident, une profonde concentration, une suspension du temps, une extrême lucidité, un sentiment de profond de connexion à Soi, aux éléments, un sentiment de liberté, le bien être de l’adrénaline. Cet état de grâce est quand le mental s’éteint, quand il n’y a plus le temps de la réflexion, quand la décision et l’action sont instantanées. Il n’y a plus de différence entre l’observateur et l’objet, tout est un. Se sentir vivant.
 
Apprendre à se connaître, tout simplement.
Mais se connaître sans tricherie, sans s’imaginer ce que nous pourrions être. C’est essayer de coller à la réalité de ce que nous sommes. Ainsi apprendre à toucher ses limites, délimitent notre sphère. Celle ci est en constante évolution, Elle n’est jamais figée.On s’imagine ce que nous sommes, connaître sa limite permet de superposer la réalité avec notre vision de nous même.
           

Tout se mélange. Il n’y a pas une raison plutôt qu’une autre. Il y en a certainement d’autres aussi. Ce qui me semble important ici de souligner c’est que la limite à quelque chose qui touche à l’essence de ce que nous sommes, dans la chaire, qui na rien d’intellectuel, qui va au delà de la simple performance. Oui la norme, la société nous conditionne d’une certaine façon de penser le corps, la limite et le dépassement. Oui certains dépassement sont plus valorisés plutôt que d’autres. Mais il y a quelque chose de très intime, de concret, de réel, de vivant. Peut-être même un sentiment de liberté et de contrôle absolu de soi. Dans ces moments nous sommes pleinement conscient.

   
Comment faire?
Une évidence mais qui change tout. Pour aller titiller ses limites il faut faire.
Il y a une idée d’action, d’agir. Impossible de dépasser ses limites par l’imagination. On peut visualiser un succès, une épreuve, mais cela reste de l’ordre de la motivation. Certes la visualisation peut participer à la réussite du dépassement, mais en aucun cas elle l’est. Il faut se mettre en mouvement pour se dépasser. Mais c’est insuffisant. Il faut y associer les représentations de mes limites. Elles sont soit surestimées ou soit sous-estimées. L’action permet de calibrer les représentations. Ce qui nous amène à l’expérience. Le vécu nous permet donc d’estimer notre capacité. L’expérience influence nos représentations. Je suis capable de faire ceci ou cela ou l’inverse. Mais cette expérience est aussi limitative car elles nous empêche de voir plus loin, elle a tendance à nous limiter dans le girons de nos expériences passées.

 

La répétition.
Faire encore et encore. Au fur et à mesure que l’on répète, que l’on se rapproche de la limite, on apprend à la connaître, à prendre des repères. Ce qui nous faisait peur jusqu’à présent devient de plus en plus familier. De ce fait, la peur s’apprivoise et s’atténue. Faire et refaire développe la connaissance. Et au fur et à mesure cette connaissance s’affine, elle devient plus précise. Il y a donc un double processus la répétition apporte la connaissance qui par la même occasion apprivoise la peur. Et donc le dosage devient un élément fondamental. Suffisamment proche de la limite pour que le processus d’apprentissage et de la connaissance se déclenche, mais suffisamment loin pour que toutes les conditions de sécurité soient garanties.
L’observation instantanée et globale.
Prendre des repère qui nous permettent de nous ancrer de ne pas se laisser déborder et ainsi nous emmener vers une profonde concentration. Regarder les articles sur la peur, l’attitude juste et la justesse. Tout cela reste valable.
 

– Et parfois, nous pouvons nous mettre dans un certain état que je qualifie de grâce. Un état dans lequel le mental s’éteint. Ce que j’ai décrit plus haut. Cet état s’obtient quand tous les critères sont poussés plus loin. Quand plus rien vient perturber la concentration, quand la lucidité devient extrême. L’observation est à la fois globale et extrêmement orienté vers notre objet de concentration. Nous n’ignorons rien du milieu ou l’état dans lequel nous sommes, nous pouvons ajuster notre attitude, comportement, mais rien nous détourne de notre objectif. La peur se retrouve présente, mais elle est éteinte. Le temps s’efface. Tout change et saute en éclat. Les représentations, nos capacités s’envolent. Lorsque l’égo, le moi se tait, qu’il n’y a plus rien sauf être dans l’instant. Ce qui peut être simplement mettre un pieds devant l’autre. A ce moment là tout devient possible.
 
Au final Qu’est-ce qui s’en dégage de cette limite. 

 

– La connaissance de soi, concrète, brut, sans chichi. Se voir tel que nous sommes. 
– La recherche d’un état d’une extrême conscience, lucidité, liberté dans l’instant.
– Mais un état conditionné aux circonstances.
 
– Des sensations physiques extrêmes euphorisantes.
 
– la limite est très marquée mentalement, elle très évolutive et irrégulière.
On voit bien les dérives de la limite. Elle peut nous amener vers le toujours plus, ou à l’inverse  jamais s’en approcher. C’est toujours pareil il n’y a jamais de choix évident, parfois il faut un peu de ceci et un peu de cela. Toujours est il que la limite peu importe son intensité, sa valeur, son champ d’application, le sujet, est un moyen d’accéder vers des couches plus profondes de notre être que notre vie quotidienne ne nous permettent pas de révéler. Personne n’a dit qu’il fallait se mettre en danger pour aller réveiller ses couches, il faut resté lucide et conscient de nos actes, sinon nous tombons dans la témérité, l’insouciance. On peut travailler un aspect à la fois. Du coup le dosage n’est pas bon. La représentation du danger aussi est très variable. Il y a aussi d’autres moyens d’acquérir la connaissance de soi, comme la méditation par exemple. 
La marche

L’Observation

L’observation 

Et si c’était l’ingrédient secret

ET SI…
Si nous prenions le temps d’observer, de regarder pour de vrai. Ne pas interpréter les événements avec nos yeux, notre histoire mais avec un regard neuf, comme si c’était la première fois que vous ouvriez le yeux.
Si chacun pouvais regarder avec autre chose qu’une attente, entrer en relation sans autre chose que le moment présent qui est en train de se passer. Vivre l’instant sans rien chercher, sans porter un jugement.

 

l’ingrédient secret? 
L’observation changerait l’ensemble de nos communications. La compréhension du message serait la base de l’échange. C’est tout simplement notre relation au monde qui évoluerait. Je fais le pari que l’observation désintéressée, sans l’intervention de son histoire changerait nos vies.
Mais que d’efforts à fournir pour faire taire ses constructions mentales, que de travail pour développer cette capacité d’écoute sans interprétation catégorisante, en cherchant la simplification des choses.
Pourquoi l’individu cherche toujours à mettre les choses, les gens, les réactions dans des cases? Chercher la simplification ne rend pas les événements plus simples. Cela limite simplement le champ des possibles et l’explication véritable, si il y en a bien une. Catégoriser, c’est se simplifier la vie, se rassurer, s’imaginer mais en aucun cas c’est comprendre. Car la vie en générale est multiple, en constant mouvement ce qui est l’inverse de la catégorie qui est figée. Enfin la catégorie nous donne des airs de savoirs. Accepter que tout change, c’est embrasser l’incertitude et reconnaître de ne pas savoir, peut – être.
Au final la catégorie pour simplifier, complique notre rapport aux autres, au monde car elle oublie volontairement, implique une forme de jugement, d’ordre établi.
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