fbpx

L’acceptation. Voici le mumure de ces derniers temps. Quand je me penche sur ce sujet, je suis perplexe ! 

La première idée qui me vient est d’accepter ses réussites, ses échecs, ses sentiments, ses émotions, etc, etc et plus largement tout ce qui peut nous arriver. Ok. 

Quelle est la signification ?

 Après réflexion, je pense que vivre pleinement ce qui nous arrive est le sens d’Accepter.
Quand il s’agit de réussite c’est assez facile. Accepter la joie, le bonheur et la satisfaction. Vivre pleinement ces échecs. Voilà qui est plus compliqué. Accepter d’être triste, de ressentir la douleur, la peur, d’avoir de la peine. La chose est plus ardue et beaucoup moins agréable. Elle peut faire mal.

Alors accepter serait de l’ordre du sentir et de ressentir des émotions bonnes ou mauvaises. Chaque événement engendre des émotions qu’il faut accepter et ne pas refouler.
C’est là que je deviens perplexe. Une fois que nous avons été bien triste, bien joyeux, que nous avons vécu, ressenti chaque événement, que faisons nous Après? Continuer comme si de rien était? Pas toujours possible, voir impossible, nous sommes riches de cette expérience. Nous ne pouvons pas ignorer, les évènements et les conséquences et nos émotions sous-jacentes.
Accepter d’être soi, accepter de ne pas être un autre, de ne pas avoir fait ces choix, ne plus utiliser des j’aurais dû. Est ce pour autant qu’il faut être résigné? Est ce pour autant qu’il faut tout accepter? Et où se situe la limite entre le oui j’accepte et non stop? 

Après cette perplexité j’entrevois un début de réponse. 

Accepter pour se détacher de l’emprise de ces émotions. Accepter pour en tirer les leçons, avec justesse. Accepter pour ne pas laisser notre jugement être l’esclave de nos émotions et de nos réactions. Accepter pour ne pas être la victime de nos perceptions. Il y a l’idée de prendre du recul, de la hauteur pour agir, réagir au mieux face à l’évènement. Et cela commence par Accepter.

Mais alors que faire lorsque l’on a un rêve, un désir fou, que l’on essai encore et encore, que le destin nous met des barrières encore et encore.

Que faut il accepter dans ce cas ? L’échec et dire stop. Les obstacles et continuer ? Quelle est la réponse?  Retour de ma perplexité. Que faire à ce moment là?

Quand je ne sais plus, alors je me tourne vers les asanas. Les postures sont toujours d’une aide précieuses. Il y en a des postures que je voudrais faire! et qui pourtant elles sont loin d’être accessibles. De part ma constitution physique, grâce à ma vieille copine l’hernie discale qui a laissé des souvenirs, j’ai beau faire, faire et refaire je suis toujours aussi loin. Et certains jours encore plus loin que d’autres! Et bien j’accepte. 

J’accepte d’avoir mal, de ne pas aller au bout de la posture, de ne pas ressembler aux super forts sur la photo. Mais ce n’est pas tout. Le plus intéressant dans l’histoire c’est que je travaille dure, elle demande une sollicitation et une présence de chaque instant. Et pour le coup, elle est formatrice. J’apprends et je reçois tout ce que je dois recevoir de la posture même si j’en suis loin. Finalement ce qui m’intéresse c’est toujours de travailler au maximum dans la posture s’en chercher à aller au bout. C’est d’accueillir l’ensemble des sensations ressenties. Modifier pour le mieux si cela est possible et me relâcher dans la posture et respirer.

Alors accepter ne serait pas de se concentrer sur la finalité d’un événement, d’un projet ou tout autre chose, mais sur le travail fourni. Et alors où est la limite? Quand sait on qu’il y a obstination? Qu’il est temps de s’arrêter? 

Asana me dit: Lorsqu’il  y a risque de blessure! Alors je passe à autre chose pour laisser reposer. J’arrête et je laisse les choses venir ou rentrer dans l’ordre progressivement. Et je réessaye plus tard, prudemment, ou je travaille d’autres choses en lien qui me reprochent plus doucement de la posture, s’en chercher à la faire, je l’oublie. Et si je dois la faire l’occasion se présentera peut être. 

Alors faire pareil, adopter la même logique. Oublier la fin, se concentrer sur le travail du moment, écouter la limite, travailler sur elle, et puis savoir dire stop, se reposer, trouver d’autres voies, d’autres moyens pour se rapprocher. Le plus difficile dans cette histoire c’est définir la limite. Et la réponse est de voir ou il va y avoir blessure. Blessure physique ou mentale: Etre à l’écoute de soi.

En savoir plus sur Murmureyoga

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading